Guerre entre Israël et le Hamas : la marche des proches d'otages retenus à Gaza est arrivée à Jérusalem
Le cortège des proches d'otages retenus à Gaza est arrivé à Jérusalem samedi 18 novembre, après plusieurs jours de marche. Leur objectif est de maintenir la pression sur le gouvernement israélien afin d'obtenir leur libération, six semaines après l'attaque terroriste meurtrière du Hamas. "Ramenez-les à la maison, maintenant", clamaient, comme depuis plusieurs semaines, quelques milliers de manifestants, appelés à se rassembler devant le bureau du Premier ministre Benyamin Nétanyahou.
En début d'après-midi, une foule compacte, drapeaux israéliens et portraits d'otages à la main, est arrivée à Jérusalem après être partie de Tel-Aviv, à une soixantaine de kilomètres, mardi, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Les familles des otages, qui reprochent au gouvernement de ne pas leur fournir d'informations sur leurs efforts pour obtenir la libération des otages, ont obtenu de rencontrer après cette manifestation deux membres du cabinet de guerre, Benny Gantz et Gadi Eizenkot. La réunion doit se tenir en début de soirée à Tel-Aviv, au siège du Forum des familles des otages et disparus, l'organisation montée pour apporter une aide logistique aux proches des quelque 240 otages recensés par les autorités israéliennes.
L'appel au cessez-le-feu rejeté par Israël
Le gouvernement israélien a jusque-là rejeté tout appel à un cessez-le-feu dans le conflit qui l'oppose au Hamas, classé terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne. Une nouvelle manifestation doit se tenir samedi soir, comme toutes les semaines, sur la place de Tel-Aviv devenue le point de ralliement de la cause des otages.
L'attaque du mouvement islamiste palestinien a fait 1 200 morts côté israélien, en majorité des civils tués le 7 octobre, selon les autorités israéliennes. Selon le dernier bilan du gouvernement du Hamas, 12 000 Palestiniens ont été tués dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le début de la guerre, parmi lesquels 5 000 enfants et 3 300 femmes. Aucune source sur place ou image ne permet d'étayer ce bilan.
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