Guerre au Proche-Orient : après l'explosion de bipeurs et de talkies walkies, les Libanais craignent que leurs téléphones soient visés
L'apparente tranquillité des rues de Beyrouth cache mal l'inquiétude des Libanais, sympathisants ou non du Hezbollah. Après l'explosion de bipeurs mardi 17 septembre et de talkies-walkies le lendemain, certains craignent que les smartphones soient des cibles. "On ne sait pas si les batteries explosent ou non. Il faut que quelqu'un nous explique", s'alarme une femme.
Le chef du Hezbollah reconnaît un "coup sévère"
La psychose est telle que les Libanais se rendent chez leur vendeur de téléphone pour savoir qui est le fabricant et si l'appareil présente un risque. La tension n'épargne aucune zone. Dans un village du sud, l'armée a fait exploser un appareil électronique considéré comme suspect. Au total, les attaques des 48 dernières heures ont fait 37 morts et 3 200 blessés. Les services d'urgences sont encore saturés de patients mutilés.
Jeudi 19 septembre, Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah, a reconnu un "coup sévère" et menace Israël d'une riposte. Au même moment, des avions survolent la ville et franchissent le mur du son, comme un nouvel avertissement.
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