Guerre à Gaza : l'armée israélienne annonce que trois otages morts en novembre ont été "probablement" tués par une de ses frappes
L'armée israélienne a annoncé, dimanche 15 septembre, que trois otages morts à Gaza en novembre ont été "probablement" tués par une frappe israélienne, selon les résultats d'une enquête sur les circonstances de leur mort. En décembre, Israël avait ramené les dépouilles des soldats Nick Beizer et Ron Sherman et du Franco-israélien Elya Tolédano de la bande de Gaza, où ils étaient retenus en otages.
L'armée a indiqué qu'ils ont été tués "lors de l'élimination du commandant de la brigade nord du Hamas, Ahmed Ghandour". "L'enquête indique que les trois otages étaient retenus dans un complexe souterrain d'où Ghandour opérait", ajoute le communiqué, précisant que l'armée n'avait "aucune information sur la présence d'otages dans le complexe visé" par la frappe. Le Hamas avait confirmé fin novembre qu'Ahmed Ghandour avait été tué par l'armée israélienne.
Depuis le 7 octobre, 27 otages sont morts dans la bande de Gaza. Sur les 251 personnes enlevées lors de l'attaque du Hamas, 97 sont toujours retenues dans la bande de Gaza, dont 33 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. La campagne militaire de représailles d'Israël a fait au moins 41 206 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza.
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