Guerre à Gaza : "Il n'y a que l'aide humanitaire qui peut faire survivre les gens", assure un réfugié franco-palestinien

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Jehad Abu Hassan, réfugié franco-palestinien, est interrogé par le 12/13 info, mardi 5 mars. Il a quitté la bande de Gaza en novembre 2023, inquiet pour la sécurité de sa famille.
Guerre à Gaza : "Il n'y a que l'aide humanitaire qui peut faire survivre les gens", assure un réfugié franco-palestinien Jehad Abu Hassan, réfugié franco-palestinien, est interrogé par le 12/13 info, mardi 5 mars. Il a quitté la bande de Gaza en novembre 2023, inquiet pour la sécurité de sa famille. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - E. Tran Nguyen
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Jehad Abu Hassan, réfugié franco-palestinien, est interrogé par le 12/13 info, mardi 5 mars. Il a quitté la bande de Gaza en novembre 2023, inquiet pour la sécurité de sa famille.

À Gaza, un cessez-le-feu devrait être annoncé avant le début du ramadan, le 10 mars. Jehad Abu Hassan est un réfugié franco-palestinien arrivé en France le 10 novembre avec sa femme et ses trois enfants. Il a dû quitter Gaza du jour au lendemain. Interrogé par le 12/13 info, mardi 5 mars, l'homme explique qu'il est né à Gaza, a fait ses études en France avant de travailler dans l'humanitaire. "J'ai fait ma vie là-bas, je me suis marié, j'ai eu des enfants. Du jour au lendemain, j'ai été obligé de partir", regrette Jehad Abu Hassan.

"Une situation intolérable" à Gaza

Grâce à sa nationalité franco-palestinienne, il a été aidé par le Consulat général de France à Jérusalem et par l'ambassade de France. "Ce qui m'a poussé réellement à venir ici, c'était surtout pour la sécurité de mes enfants et de la famille", développe-t-il. Certains membres de sa famille, deux sœurs et un frère, sont toujours à Gaza. "Ils vivent une situation intolérable", explique Jehad Abu Hassan.

La nourriture est devenue hors de prix. "Il n'y a que l'aide humanitaire qui peut faire survivre les gens, notamment au nord de la bande de Gaza", ajoute-t-il. Jehad Abu Hassan espère un cessez-le-feu au plus vite. À Gaza, "tout a été détruit, les infrastructures, plus de 50% des maisons, c'est catastrophique en fait", conclut-il.

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