Guerre à Gaza : à l'approche d'un nouveau cycle de négociations pour une trêve, Israël et le Hamas marquent leurs désaccords
Un accord sur une trêve à Gaza impliquant la libération d'otages israéliens semble encore loin. Malgré l'ouverture possible de nouvelles négociations et les appels répétés de la communauté internationale à un cessez-le-feu immédiat dans le territoire palestinien assiégé par Israël, le Hamas et les autorités israéliennes ont à nouveau fait part, dimanche 31 mars, de désaccords profonds.
En fin de journée, le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a accusé le mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza, d'avoir "durci" ses positions. Et ce, "alors qu'Israël a fait preuve de souplesse dans ses positions lors des négociations", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. Face aux pressions internationales, ainsi que celle des familles d'otages, le Premier ministre israélien avait annoncé vendredi avoir "approuvé un prochain cycle de négociations, dans les jours à venir, à Doha et au Caire (...) pour aller de l'avant".
Incertitude sur l'envoi d'une délégation du Hamas
Un responsable du Hamas, cité par l'AFP, a pour sa part déclaré plus tôt dimanche que les positions entre le mouvement palestinien et l'Etat hébreu étaient encore "trop éloignées" pour décider de l'envoi ou non d'une délégation à Doha (Qatar) ou au Caire (Egypte), où se tiennent régulièrement des discussions indirectes via les médiateurs internationaux en vue d'une possible trêve. Des discussions pour l'instant sans résultat, les deux parties s'accusant mutuellement de blocage.
"Il n'y a pas encore d'indication ni de décision au sein du Hamas concernant l'envoi d'une délégation à un nouveau cycle de négociations au Caire ou à Doha," a assuré à l'agence de presse ce responsable sous couvert d'anonymat, alors que le média égyptien pro-gouvernemental Al-Qahera News, proche des services de sécurité égyptiens, annonçait la reprise des discussions dimanche.
Depuis le début de la guerre, une seule trêve d'une semaine a été instaurée fin novembre et avait permis la libération d'une centaine d'otages en échange de prisonniers palestiniens.
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