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François Hollande "condamne" le bombardement meurtrier d'une école de l'ONU à Gaza

Au moins 16 Palestiniens qui s'étaient réfugiés dans cette école ont été tués mercredi à l'aube par des bombardements israéliens dans le nord de la bande de Gaza, selon les services de secours. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1 min
Un homme évacue un enfant après la destruction d'une école de l'ONU servant de refuge pour les palestiniens, le 30 juillet 2014 à Gaza. (© SUHAIB SALEM / REUTERS / X90014)

François Hollande a "condamné", mercredi 30 juillet, le bombardement d'une école des Nations unies à Gaza, rappelant qu'il avait fait au moins 16 morts palestiniens. Le président "s'associe au secrétaire général des Nations unies (Ban Ki-moon) qui a jugé ces faits 'injustifiables'", poursuit l'Elysée. "La France exige la mise en place d'un cessez-le-feu immédiat", ajoute encore la présidence française qui souligne que "tous les efforts doivent converger vers cet objectif".

La France "continuera d'œuvrer sans relâche pour la paix"

Au moins 16 Palestiniens qui s'étaient réfugiés dans cette école ont été tués mercredi à l'aube par des bombardements israéliens dans le nord de la bande de Gaza, selon les services de secours. La Maison Blanche a également condamné le bombardement de cette école, déplorant que "les milliers de Palestiniens" appelés à évacuer leurs logements par l'armée israélienne ne soient pas en sécurité dans les refuges mis en place par les Nations unies.

La France "continuera d'œuvrer sans relâche, aux côtés de ses partenaires, pour la paix et pour une solution à deux Etats qui permette aux Israéliens et aux Palestiniens de vivre dans la sécurité et la dignité, a souligné de son côté le Premier ministre, Manuel Valls, lors d'un discours prononcé à l'occasion de la Fête du Trône, à l'ambassade du Maroc en France. "Et cela passe d'abord par un cessez le feu immédiat. Tant que ce conflit ne sera pas résolu, il sera le prétexte de guerres et de terreurs."

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