• Direct Guerre Israël/Hamas : les États-Unis sont-ils encore les gendarmes du monde ?
Mercredi 18 octobre, le président américain Joe Biden s’est déplacé en Israël, actuellement en conflit contre le Hamas. Une visite sous haute tension car la veille, mardi 17 octobre, un bombardement a touché l’hôpital al-Ahli à Gaza, dont le responsable n’est pas encore connu mais a entraîné la mort de plusieurs centaines de personnes.
Une visite aux enjeux multiples
La visite diplomatique de Joe Biden a, en premier lieu, pour objectif d’afficher un soutien américain direct à l’Etat hébreu.
Parmi les signaux forts de ce soutien, le déploiement d’une douzaine de bateaux de guerre de l’US Navy ou encore la demande du président de 14,3 milliards de dollars au Congrès pour venir en aide à Israël, dont 10,6 pour l’armement.
Les États-Unis ont également décidé de placer près de 2000 réservistes en état d’alerte pour un potentiel déploiement dans la région. L’objectif : « augmenter la capacité de la Défense américaine à répondre rapidement à une situation sécuritaire évolutive au Moyen-Orient », selon un porte-parole de la Maison Blanche.
Faire entrer l’aide humanitaire dans la Bande de Gaza
Cette visite a également eu pour objectif de faire entrer l’aide humanitaire à Gaza, notamment les vivres nécessaires. Selon Dominique Moïsi, le voyage de Joe Biden a commencé à porter ses fruits ces derniers jours, notamment par l’entrée de premiers camions humanitaires durant le week-end.
Deux otages américaines libérées
Parmi les autres objectifs affichés du président américain : essayer de faire libérer les otages retenus par le Hamas. Vendredi 20 octobre, le mouvement islamiste palestinien a affirmé avoir libéré deux otages américaines, un des résultats du président qui avait exercé des pressions, mais également grâce à la médiation du Qatar.
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