Guerre au Proche-Orient : les Etats-Unis inculpent plusieurs responsables du Hamas pour "terrorisme"

Article rédigé par Luc Chagnon, Thibaud Le Meneec
France Télévisions
Publié Mis à jour
Le ministre de la Justice américain Merrick Garland donne une conférence de presse à Washington D.C., le 24 août 2024. (ANNA MONEYMAKER / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)
La justice américaine accuse ces responsables du groupe islamiste palestinien d'avoir "financé et dirigé une campagne (...) pour tuer des citoyens américains et mettre en danger la sécurité des Etats-Unis".

Ce qu'il faut savoir

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Le document date de février. La justice fédérale des Etats-Unis a révélé mardi 3 septembre un document judiciaire datant de février inculpant six responsables du mouvement islamiste palestinien Hamas, dont leur chef Ismaïl Haniyeh tué fin juillet, son remplaçant Yahya Sinouar ou le chef de leur branche armée Mohammed Deif, de plusieurs chefs d'accusation portant sur des faits de "terrorisme".

Ces responsables "ont financé et dirigé une campagne, depuis des décennies, pour tuer des citoyens américains et mettre en danger la sécurité des Etats-Unis", a commenté le ministre américain de la Justice Merrick Garland dans une déclaration retransmise par son équipe. "Le FBI a enquêté et continuera d'enquêter sans relâche sur ces attaques contre des civils, y compris des Américains", a martelé le ministre. Suivez notre direct.

Le bilan de l'opération israélienne en Cisjordanie monte à 30 morts. Deux Palestiniens ont été tués par l'armée israélienne "sur la banlieue de Dhnaba, à l'est de Tulkarem", et une adolescente de 16 ans à Kfar Dan, a indiqué le ministère palestinien de la Santé. Israël a lancé le 28 août une vaste opération qualifiée "d'antiterroriste" dans plusieurs villes du nord de la Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967.

Benyamin Nétanyahou juge "honteuse" la décision de Londres de suspendre partiellement ses exportations d'armes. Le Royaume-Uni a annoncé lundi la suspension prochaine d'une trentaine de licences d'exportations vers Israël, sur les 350 existantes, en évoquant un "risque" qu'elles soient utilisées en violation du droit international à Gaza.Dans une publication sur X, le Premier ministre israélien a qualifié cette décision de "honteuse".

Benyamin Nétanyahou s'excuse de "ne pas avoir ramené en vie" les otages. La pression monte sur le Premier ministre israélien pour obtenir la libération des otages retenus à Gaza, après que les corps de six d'entre eux ont été retrouvés samediBenyamin Nétanyahou s'est publiquement excusé "pour ne pas avoir ramené en vie" ces otages et a juré de faire payer "un prix très fort" au Hamas. De son côté, le mouvement islamiste a averti que les otages encore retenus seraient renvoyés "dans des cercueils" si Israël poursuivait sa pression militaire "au lieu de conclure un accord". 

Des perturbations et manifestations dans plusieurs villes. Des milliers d'Israéliens sont à nouveau descendus dans la rue lundi, au lendemain de manifestations massives dans plusieurs villes du pays, pour réclamer le retour des otages. La centrale syndicale israélienne a appelé à une "grève générale", mais le mouvement était inégalement suivi lundi. Le tribunal du Travail de Tel-Aviv, saisi par un ministre du gouvernement de Benyamin Nétanyahou, a ordonné la fin de la grève dans l'après-midi.

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L'actu en continu
  • franceinfo
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    #ISRAEL_PALESTINE La justice fédérale américaine a révélé mardi un document judiciaire datant de février : il fait état de l'inculpation de six responsables du Hamas, dont leur chef Ismaïl Haniyeh tué fin juillet. Plusieurs chefs d'accusation portent sur des faits de "terrorisme".
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    Ces responsables "ont financé et dirigé une campagne, depuis des décennies, pour tuer des citoyens américains et mettre en danger la sécurité des Etats-Unis", a commenté le ministre américain de la Justice, Merrick Garland.
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    #ISRAEL_PALESTINE Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme réclame une enquête "indépendante, impartiale et transparente" sur l'"exécution sommaire" des six otages israéliens dans la bande de Gaza dont les corps ont été retrouvés samedi.
    Les visages des otages israéliens Almog Sarusi, Alexander Lubanov, Carmel Gat, Ori Danino, Eden Yerushalmi et Hersh Goldberg-Polin, retrouvés morts à Gaza, le 31 août 2024. (THE HOSTAGES FAMILIES FORUM / AFP)
      (THE HOSTAGES FAMILIES FORUM / AFP)
    franceinfo
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    "Nous sommes horrifiés par les informations selon lesquelles des groupes armés palestiniens ont sommairement exécuté six otages israéliens, ce qui constituerait un crime de guerre", écrit encore le Haut-Commissariat sur le réseau social X.
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    #ISRAEL_PALESTINE La campagne contre la polio à Gaza se déroule "bien" pour l'instant, et ce premier cycle de vaccination va nécessiter encore au moins dix jours, a déclaré l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
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    #ISRAEL_PALESTINE "Nous devons donc vacciner 640 000 enfants dans toute la bande de Gaza. Nous menons en fait deux campagnes. Nous avons commencé maintenant le premier cycle et le deuxième cycle aura lieu dans quatre semaines", a déclaré le Dr Rik Peeperkorn, représentant de l'OMS dans les territoires palestiniens occupés, lors d'un point de presse.
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    #ISRAEL_PALESTINE Un ressortissant kosovar a été arrêté vendredi à Istanbul, a rapporté ce matin l'agence étatique turque Anadolu. Les services de renseignement turcs, qui surveillaient le suspect depuis son entrée sur le territoire cinq jours plus tôt, ont observé ce dernier effectuer des transferts d'argent à destination de personnes œuvrant pour le Mossad israélien en Turquie et en Syrie.
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    #ISRAEL_PALESTINE Après la mort de six otages à Gaza et dans le cadre de la pression faite sur Benyamin Nétanyahou pour œuvrer à la libération des captifs, le Royaume-Uni a annoncé la suspension de certaines licences d'exportation d'armes à Israël. Londres évoque un "risque" que ces armes soient utilisées à Gaza, en violation du droit international. La décision a été jugée "honteuse" par le Premier ministre israélien, qui s'est exprimé sur X.
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  • revue de presse
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    Libération affiche "La Colère" contre Benyamin Nétanyahou. "Après la mort de six otages à Gaza, une vague de contestation sans précédent secoue l'Etat hébreu. Les manifestants réclament un accord pour la libération des Israéliens encore détenus par le Hamas. Le Premier ministre, lui, s'obstine dans sa logique de guerre", écrit le quotidien. #ISRAEL_PALESTINE
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  • le point sur l'actu
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    Voici tout de suite un point sur l'actualité du jour :
    #POLITIQUE Vers l'épilogue ? Une fumée blanche pourrait enfin sortir de l'Elysée, à moins que les consultations devant mener au choix d'un Premier ministre ne se prolongent encore un peu. Un troisième nom a émergé hier : celui de Thierry Beaudet, président du Conseil économique, social et environnemental.
    #PARIS2024 Avec Lucas Mazur et Charles Noakes, le parabadminton a offert hier soir deux médailles d'or à la délégation française. Avec ces 10e et 11e titres, l'équipe de France fait déjà aussi bien qu'à Tokyo, alors même qu'il reste cinq jours de compétition. Suivez les podiums du jour dans notre direct.
    #DEFICIT Les dépenses des collectivités, couplées à des recettes moindres qu'espérées pour l'Etat, pourraient pousser le déficit public à 5,6% du PIB cette année, selon des documents budgétaires transmis par Bercy et consultés par des parlementaires. Ce surcroît de dépenses pourrait "dégrader les comptes 2024 de 16 milliards d'euros par rapport" à la trajectoire de déficit envoyée à Bruxelles au printemps.
    #ISRAEL_PALESTINE La pression monte sur le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou pour obtenir la libération des otages retenus à Gaza, après la mort de six d'entre eux. Le président américain Joe Biden l'a ainsi accusé, hier, de ne pas faire assez pour conclure un accord en ce sens.
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