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Conflit Israël-Gaza : pour le général Vincent Desportes, ancien directeur de l’École de guerre, le gouvernement israélien "est dans une impasse" et "n’a aucune bonne solution devant lui"

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Le général Vincent Desportes, ancien directeur de l’École de guerre, et Sarah Daoud, docteur en sciences politiques, s’expriment dans le 19/20 info, lundi 9 octobre. Quelle est leur analyse du conflit ?
Conflit Israël/Gaza : pour le général Vincent Desportes, ancien directeur de l’École de guerre, le gouvernement israélien "est dans une impasse" et "n’a aucune bonne solution devant lui" Le général Vincent Desportes, ancien directeur de l’École de guerre, et Sarah Daoud, docteur en sciences politiques, s’expriment dans le 19/20 info, lundi 9 octobre. Quelle est leur analyse du conflit ? (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - S. Chironi
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Le général Vincent Desportes, ancien directeur de l’École de guerre, et Sarah Daoud, docteur en sciences politiques, s’expriment dans le 19/20 info, lundi 9 octobre. Quelle est leur analyse du conflit ?

"Mon analyse, c’est que le gouvernement israélien est dans une impasse, il n’a aucune bonne solution devant lui. Par contre, il doit agir pour des raisons stratégiques, et des raisons de politique intérieure", réagit général Vincent Desportes, ancien directeur de l’École de guerre. Selon lui, Benjamin Netanyoahou, qui "porte une part de responsabilité", doit "se sauver en agissant". "Le problème c’est qu’on est dans un bras de fer : moi j’ai les otages, toi tu me bombardes. Le Hamas n’est pas précédé. Le Hamas s’attendait à cette riposte-là, il savait que ça allait se passer comme ça. Je ne vois pas pourquoi il arrêterait maintenant", poursuit le Général. 

Que des mauvaises solutions ? 

Selon lui, le gouvernement israélien devrait ainsi "probablement" mener "une action terrestre, qui n’apportera rien". "Les Israéliens ont occupé la bande de Gaza pendant 38 ans. Ils sont intervenus 12 fois. Pendant ces 12 fois, ça s’est mal passé", rappelle également Vincent Desportes. 

Sarah Daoud, docteur en sciences politiques, partage-t-elle cette analyse, selon laquelle toutes les solutions seraient mauvaises ? "Effectivement. (…) Je ne pense pas que le Hamas est en train d’essayer de faire pression avec cette histoire d’otage, à chaque riposte un otage serait abattu par le Hamas. (…) Je pense que ce que le gouvernement israélien est en train d’adopter, c’est une politique de la terre brulée", précise la chercheuse. 

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