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Irak : les trois Français et l'Irakien membres de SOS Chrétiens d'Orient retenus en otage depuis fin janvier ont été libérés, annonce l'Elysée

"La France a déployé tous ses efforts pour parvenir à ce dénouement", indique un bref communiqué de la présidence française, sans autre précision.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Jeanne Der Agopian, chargée des relations presse, et Benjamin Blanchard, directeur de l'association SOS Chrétiens d'Orient, lors d'une conférence de presse sur l'enlèvement de trois Français et un Irakien à Bagdad, le 24 janvier 2020.  (THOMAS SAMSON / AFP)

Trois Français et un Irakien, membres de l'ONG française SOS Chrétiens d'Orient, qui avaient été enlevés à Bagdad (Irak) le 20 janvier 2020, ont été libérés, a annoncé l'Elysée jeudi soir. "La France a déployé tous ses efforts pour parvenir à ce dénouement. Le président de la République exprime sa gratitude aux autorités irakiennes pour leur coopération", indique un bref communiqué de la présidence française, sans autre précision.

SOS Chrétiens d'Orient avait indiqué la semaine dernière être sans nouvelle des ses quatre membres portés disparus, sans message, ni revendication.

Ils avaient disparu "aux alentours de l'ambassade de France"

Les quatre hommes, les Français Antoine Brochon, Julien Dittmar, Alexandre Goodarzy et l'Irakien Tariq Mattoka, avaient "disparu aux alentours de l'ambassade de France", dans le centre-ville de la capitale, selon l'ONG.

Lorsqu'ils ont été enlevés, Bagdad était en proie à des manifestations depuis plusieurs mois, certaines contre le gouvernement et l'influence de l'Iran, et d'autres contre la présence de troupes américaines en Irak après la mort du général iranien Qassem Soleimani, tué à Badgad début janvier dans une attaque de drone américain.

L'association humanitaire se présente comme aidant les chrétiens d'Orient, victimes de persécutions dans la région, en particulier sous l'emprise du califat auto-proclamé de l'organisation Etat islamique (EI). Ses responsables, ancrés à droite, ont parfois été accusés de complaisance envers le régime du président syrien Bachar al-Assad.

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