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Irak : enfin un accord pour former le nouveau gouvernement

Huit mois de négociations et de blocage pour aboutir à une reconduction des deux principales têtes de l'exécutif irakien. Le chiite Nouri al Maliki reste Premier ministre, le Kurde Djalal Talabani a été lui réélu président. Seule nouveauté à la tête du Triumvirat irakien : la nomination du sunnite Oussama al Noudjaïfi à la présidence du Parlement.
Article rédigé par franceinfo
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C'est le bloc sunnite Irakia qui est arrivé en tête des élections du 7 mars. Cette intégration des sunnites qui avaient boycotté les premières élections démocratiques a posé de nombreux problèmes pour former un gouvernement.
_ Après huit mois de blocage, Irakia obtient la tête du parlement et devrait placer plusieurs de ses hommes à des postes ministériels importants. Leur leader et ancien Premier ministre Iyad Allaoui pourrait diriger un nouveau conseil de stratégie politique.

Le Premier ministre Nouri al Maliki a désormais un mois pour nommer les membres de son gouvernement. Un choix polémique puisqu'une soixantaine d'élus d'Irakia a boycotté le vote qui a abouti à la réélection de Djalal Talabani à la présidence irakienne.

Les sunnites vont-ils jouer le jeu de la démocratie ?

C'est grâce au soutien d'une trentaine de membres d'Irakia que Nouri al Maliki a pu conserver son poste de Premier ministre. Pas sûr en revanche que la frange sunnite la plus dure accepte la décision.

Ce sont les sunnites qui détenaient les postes clefs sous la présidence de Saddam Hussein. Ils voient donc d'un très mauvais œil l'arrivée des Kurdes et surtout des Chiites au pouvoir et craignent l'ingérence de l'Iran chiite dans les affaires intérieures irakiennes.

Thibault Lefèvre, avec agences

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