Irak : au moins 39 morts dans une vague d'attaques
Un attentat-suicide dans une mosquée de Bagdad a fait au moins 30 morts et 55 blessés.
Le bilan pourrait encore s'alourdir. Au moins 30 personnes ont été tuées, mercredi 11 septembre au soir, dans un attentat-suicide contre une mosquée chiite de Bagdad, en Irak. Un précédent bilan faisait état de 18 morts et 48 blessés. L'auteur de l'attentat, qui a également fait 55 blessés, a fait exploser sa charge à l'entrée de la mosquée Al-Tamimi, dans le quartier mixte de Kasra, après les prières du soir.
Un second kamikaze, repéré par la foule, a été tué avant de pouvoir agir. "Après que le premier kamikaze a fait exploser sa charge, la foule en a abattu un second qui tentait de pénétrer dans la mosquée. Puis ils ont brûlé son corps", a déclaré un colonel de police sous le couvert de l'anonymat.
Plus de 4 000 morts depuis le début de l'année
La journée de mercredi a été particulièrement meurtrière dans le pays, régulièrement secoué par des violences interconfessionnelles. Au moins neuf autres personnes ont été tuées dans plusieurs attaques. Dans la province de Ninive, quatre personnes ont trouvé la mort : un directeur d'école abattu chez lui, un fonctionnaire tué par une bombe attachée à sa voiture, ainsi qu'un soldat et un autre civil. Une autre personne a été tuée par l'explosion d'une bombe attachée à sa voiture, cette fois à Bagdad.
Près de Kirkouk, au nord de la capitale, deux hommes à moto ont abattu un ouvrier sur un chantier, tandis que des hommes armés ont tué le directeur-adjoint de la sécurité de Kirkouk, le colonel Aïden Moussa al-Bayati, chez lui. Un imam sunnite a été tué par balles par un homme à moto à Bassora, dans le sud du pays, tandis qu'un homme a été tué par une bombe à Madaïn, au sud de la capitale.
Les violences qui endeuillent quasi-quotidiennement l'Irak depuis le début de l'année sont les plus meurtrières depuis 2008, avec plus de 4 000 morts, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources médicales et de sécurité.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.