Irak : au moins 37 morts dans des attentats suicide
Ce matin, deux kamikazes ont déclenché leurs ceintures d'explosifs dans la file d'attente devant le camp militaire de Saad, à dix kilomètres de Bakouba, capitale de la province de Diyala.
Les deux hommes visaient la foule de volontaires irakiens venus s'enrôler dans un centre de recrutement du camp, ouvert depuis ce matin.
Selon un dernier bilan, 28 jeunes recrues auraient été tuées. Au moins 55 personnes blessées.
La province de Diyala, à la frontière iranienne, est considérée comme l'une des régions les plus dangereuses d'Irak.
_ Fin juin, le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a annoncé l'imminence d'une opération militaire d'envergure dans cette province majoritairement sunnite, sans préciser de date.
Plus au nord, à Mossoul, deux autres attentats suicide ont fait au moins neuf morts aujourd'hui.
Un kamikaze a lancé sa voiture bourrée d'explosifs contre une patrouille de police dans l'est de la ville. Un autre kamikaze s'est fait exploser dans le centre-ville.
Ces attentats interviennent alors que des unités irakiennes, soutenues par les GI's, mènent depuis le 14 mai une vaste offensive contre la branche irakienne d'Al-Qaïda à Mossoul. Cette ville est considérée comme "le dernier bastion urbain d'Al-Qaïda" par l'armée américaine.
Par ailleurs, ce matin à Bagdad, le ministre irakien de l'électricité a échappé à un attentat à la bombe. Karim Wahid est indemne mais trois de ses gardes du corps ont été blessés.
La bombe artisanale a explosé au passage de leur convoi.
Sandy Dauphin avec agences
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