Guerre au Proche-Orient : "Les opérations terrestres pourraient être plus compliquées que l'armée israélienne l'envisageait", affirme l'ex-général Patrick Dutartre
Huit soldats de l'armée israélienne ont été tués mercredi 2 octobre dans le sud du Liban. L'armée israélienne a annoncé que ces décès avaient eu lieu lors de violents affrontements avec des combattants du Hezbollah. Ces morts de soldats peuvent-ils changer le cours de la guerre ? Éléments de réponse avec l'invité de France Info, l'ancien général de l'armée de l'air Patrick Dutartre.
"Aujourd'hui, huit soldats tués, c'est énorme pour une opération qui est extrêmement bien préparée", commente Patrick Dutartre, ancien général de l'armée de l'air. Il rappelle également "que trois semaines d'attaques incessantes avec des résultats techniques et militaires sont spectaculaires sur le plan militaire, de la part de Tsahal grâce à l'aviation. Il n'y a eu alors aucune perte du côté israélien. Là, des soldats ont été tués parce que les soldats du Hezbollah sont cachés dans les maisons et les tunnels et qu'ils sont extrêmement dangereux".
Un nouveau 7 octobre préparé par le Hezbollah ?
"C'est malheureusement fort possible et c'est dramatique à l'image de ce qui s'est passé hier où l'on voit ce qu'est le vrai terrorisme. En dépit du fait que le Hezbollah est aujourd'hui extrêmement affaibli du point de vue du commandement - tous les chefs du Hezbollah ont été ciblés", répond Patrick Dutartre, faisant référence à l'attentat qui a frappé Tel Aviv (Israël) le 1er octobre.
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