Guerre au Proche-Orient : le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, dénonce une "provocation" de Benyamin Nétanyahou, qui menace le Liban de "destructions" comme à Gaza

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Jean-Noël Barrot invité du 20 heures
Jean-Noël Barrot invité du 20 heures Jean-Noël Barrot invité du 20 heures (FTV)
Article rédigé par France 2
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"Si cette provocation était suivie d'effet, cela entraînerait le Liban, pays ami de la France déjà si fragile, dans le chaos", a expliqué le chef de la diplomatie française sur France 2.

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot a dénoncé, mardi 8 octobre sur France 2, une "provocation" du Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, qui a menacé le Liban de "destructions et (de) souffrances comme celles que nous voyons à Gaza" s'il ne se débarrassait pas du Hezbollah.

"Si cette provocation était suivie d'effet, cela entraînerait le Liban, pays ami de la France déjà si fragile, dans le chaos. Et cela poserait pour Israël des problèmes de sécurité plus importants encore que ceux qui prévalaient avant les opérations militaires au Liban", a mis en garde le chef de la diplomatie française.

50 ressortissants français ont été rapatriés du Liban

"La situation au Liban est catastrophique", a-t-il aussi rappelé, avant d'évoquer une aide de la France. Le ministère des Affaires étrangères a ensuite expliqué, dans un communiqué, que "plus de 27 tonnes de médicaments, de matériel médical d'urgence, et d'autres biens de première nécessité (couvertures, kits d’hygiène) ont été acheminées jusqu'à Beyrouth par un avion du ministère français des Armées et un avion du ministère qatarien de la Défense". Le ministère des Affaires étrangères a aussi expliqué que la France avait rapatrié "près de 50 de nos compatriotes en situation de vulnérabilité (...) en utilisant le retour du vol d'aide humanitaire d'urgence arrivé au Liban ce jour".

Jean-Noël Barrot a par ailleurs mis en garde contre une extension du conflit au Proche-Orient. "Cela concerne tous les Français. Les prix de l'essence, les prix du gaz, la menace terroriste, les questions d'immigration, tout cela se joue aujourd'hui en grande partie au Proche-Orient."

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