Guerre à Gaza : un accord de cessez-le-feu est "plus proche que jamais", selon le Hamas et deux autres groupes palestiniens

Jeudi, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken avait quant à lui déclaré avoir "bon espoir" que les négociateurs parviennent à un cessez-le-feu dans l'enclave palestinienne.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des femmes devant les ruines d'un immeuble, dans la ville de Gaza, capitale de l'enclave palestienienne, le 21 décembre 2024. (MAHMOUD ISLEEM / ANADOLU / AFP)

Le Hamas et deux autres groupes palestiniens, le Jihad islamique et le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), se sont exprimés, samedi 21 décembre, dans un communiqué commun, à l'issue d'une réunion, au Caire, en Egypte. "La possibilité de trouver un accord" pour un cessez-le-feu et un échange de prisonniers "est plus proche que jamais", ont écrit les trois groupes palestiniens, appelant Israël à "[cesser] d'imposer de nouvelles conditions".

Dans ce communiqué, ils ont souligné "l'engagement de chacun à mettre un terme à la guerre" dans la bande de Gaza, en cours depuis les heures qui ont suivi l'attaque meurtrière du Hamas sur le sol israélien, le 7 octobre 2023.

L'espoir d'un accord renaît

Un responsable du Hamas a affirmé samedi à l'AFP que discussions ces derniers jours avaient permis "des progrès significatifs et importants", alors que des négociations indirectes au Qatar entre Israël et le Hamas, avec Doha et l'Egypte comme médiateurs, ont ravivé l'espoir d'un accord sur une trêve et une libération des otages détenus dans l'enclave palestinienne. "L'accord pourrait être finalisé avant la fin de l'année si [le Premier ministre israélien Benyamin] Nétanyahou n'impose pas de nouvelles conditions", a ajouté cette source, sous couvert d'anonymat.

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a quant à lui dit jeudi avoir "bon espoir" de parvenir à un cessez-le-feu à Gaza, sans toutefois se "risquer à donner des probabilités". "Il faut que cela réussisse. Il faut que les gens rentrent chez eux", a-t-il insisté en référence aux otages toujours détenus à Gaza.

L'attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1 208 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels israéliens et incluant les otages morts ou tués en captivité dans la bande de Gaza. Plus de 45 000 Palestiniens ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles dans le territoire palestinien, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.

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