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George W. Bush quitte Israël pour le Golfe persique

Le président américain poursuit sa tournée au Moyen-Orient. Après Israël et la Palestine, il est arrivé ce midi au Koweit. Il visitera quatre Etats du Golfe. Au programme, l'anarchie en Irak et les tensions avec l'Iran.
Article rédigé par franceinfo
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  (Radio France &copy REUTERS / Ronen Zvulun)

George W. Bush laisse derrière lui le conflit israélo-palestinien, sur la conviction d'un accord avant 2009 et la promesse d'un retour avant la fin de son mandat.

George Bush a aussi nommé un général américain pour contrôler le respect des engagements. Et lorsqu'Air Force One a atterri à 12 h 30 (heure de Paris) à Koweït City, le président n'a pas totalement rangé le dossier israélo-palestinien dans la tablette de son siège. Il espère rallier un maximum de soutiens au processus d'Anapolis dans les pays arabes. Mais là n'est pas le principal objet de sa visite dans les monarchies du Golfe. L'ombre de l'Iran va planer au dessus de ces quatre jours de visite au Koweït, à Barheïn, dans les Emirats arabes Unis et en Arabie Saoudite.

Mercredi, depuis Jérusalem, il s'en est pris à Théhéran en menaçant l'Iran d'une riposte militaire en cas d'agression. Juste avant son départ, des vedettes des gardiens de la Révolution ont défié trois navires de guerre américains dans le détroit d'Ormuz, où transite une grande partie du trafic pétrolier mondial.

L'incident vient s'ajouter au lourds contentieux entre les deux pays : sur le nucléaire et sur l'Irak, où les USA accusent l'Iran de complicité avec les activistes armés.

Mais le président américain ne pourra pas non plus trop montrer les dents durant ces quatre jours. Si ses alliés veulent être assurés que les Etats-Unis ne les lâcheront pas face à un Iran à l'influence grandissante, ils redoutent aussi l'option militaire. L'exemple irakien a calmé les ardeurs guerrières des monarchies du Golfe. Et en cas de confrontation, elles savent que leurs opinions ne se rangeront pas sous la bannière étoilée. La presse koweitienne résonnait d'ailleurs d'avertissements ce matin : “la région a besoin d'initiatives intelligentes, pas de bombes intelligentes”, écrivait le journal Al-Raï.

Grégoire Lecalot avec agences

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