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Devant les critiques, Bernard Kouchner dément toute contrepartie

Alors que l'avion qui transporte Clotilde Reiss s'est posé sur l'aéroport de Villacoublay peu avant 13h30, les conditions de sa libération suscitent le débat. Certains parlent d'échange de prisonniers et de marchandages. Le Quai d'Orsay dément. Ce qui n'empêche pas le début d'une polémique. Le PS demande notamment au gouvernement de s'expliquer.
Article rédigé par franceinfo
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Invité de Radio J, Bernard Kouchner, le ministre des Affaires étrangères s'est montré catégorique: “Il n'y a eu aucune contrepartie. Cette succession de
décisions judiciaires - et en France, on n'influence pas des
décisions des juges - n'a rien à avoir avec un marchandage
éventuel, un marchandage allégué, rien à voir” a déclaré Bernard Kouchner.

Un peu plus tôt dans la matinée, le porte-parole des Affaires étrangères iraniennes, Ramin Mehmanparast, a réfuté tout lien entre la libération de la Française et celle de l'ingénieur iranien, Majid Kakavand, rentré dans son pays la semaine dernière. La France avait refusé de l'extrader vers les Etats-Unis.

Bernard Kouchner est donc exactement sur la même ligne: “Cette succession des décisions judiciaires --en France on n'influence pas
des décisions des juges-- n'a rien à voir avec un marchandage éventuel, avec un
marchandage allégué”.

Alors, ni tractation ni marchandage ? Les démentis officiels ne convainquent pas grand monde... On évoque notamment, comme une contrepartie possible, la libération (dès demain ?) de l'Iranien Ali Vakili Rad, détenu en France depuis le débaut des années 90. C'est lui qui était venu éliminer l'ancien Premier ministre iranien Chapour Bakhtiar...

"Des conditions qui n'honorent pas notre pays"

Ce sont les mots du député vert de Gironde Noël Mamère pour qualifier la libération de Clotilde Reiss. La jeune femme n'avait pas posé le pied sur le sol français que la polémique était lancée sur les conditions de sa libération.

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