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Devant l'hôpital de Bahreïn, la colère de la foule; reportage

La situation est toujours extrêmement tendue dans le petit royaume de Bahreïn. L'armée a tiré hier sur des manifestants qui s'étaient à nouveau rassemblés malgré l'interdiction à Manama, la capitale, pour demander un changement de régime. Des dizaines de personnes ont été blessées. La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton demande que le dialogue promis s'ouvre "sans délais". L'union générale des syndicats a appelé à une grève générale illimitée à partir de demain pour exiger la liberté de manifester.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Radio France ©Reuters/ Hamad I Mohammed)

Les opposants tentaient en fait de réinvestir la place de la Perle, d'où ils avaient été délogés il y a deux jours après une intervention sanglantes des forces de sécurité. L'armée a tiré sur la foule. “Au total, 55 blessés, dont quatre grièvement touchés, ont été admis à
l'hôpital Salmaniya” affirme un élu de l'opposition chiite, Abdel
Jalil Khalil Ibrahim. L'un des blessés “est dans un état de mort clinique”.
La télévision d'Etat a fait état de "7 blessés légers, dont la plupart ont
quitté l'hôpital". A l'extérieur de l'hôpital, l'attente des familles et amis s'est transformée en meeting politique.

Dans un communiqué, la chef de la diplomatie européenne
Catherine Ashton s'est prononcé ce matin pour que le dialogue promis par le prince héritier de Bahreïn débute “sans délais” . Et elle s'est dit
“profondément préoccupée par les
dernières informations sur le recours à la violence par les forces de sécurité” à Bahreïn avant de déplorer “les pertes de vies” humaines.

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