Conflit au Proche-Orient : une attaque sans précédent de l'Iran contre Israël
Il est 22 heures (heure de Paris), samedi 13 avril au soir, quand les sirènes retentissent. Partout dans le pays, les Israéliens courent se mettre à l’abri. À 1 heure du matin, une attaque de drones et de missiles déchire le ciel, comme à Jérusalem (Israël). Pour la première fois, l’Iran a tiré sur l’État hébreu, situé à 1 500 km. Pour Téhéran, l’opération est un succès. Des scènes de liesse ont eu lieu dans la capitale iranienne, ainsi qu’à l’Assemblée où les parlementaires, poings levés, ont remercié les gardiens de la révolution.
Un blessé et peu de dégâts
L’Iran a tiré une nouvelle série de missiles à 2 heures, qui seront les derniers de la nuit. "Pour nous, l’opération est terminée. Mais si les sionistes ont l’intention de s’en prendre à notre République islamique, alors notre réaction sera plus forte encore", a prévenu le général Mohammad Bagheri, le chef d’état-major de l’armée iranienne. Durant la nuit, des drones et des missiles ont été interceptés en Syrie, en Jordanie et en Irak. La France, présente dans la zone, a participé à l’opération.
Les attaques ont fait un blessé, et peu de dégâts. "La menace iranienne s'est heurtée à la supériorité aérienne et technologique de l'armée israélienne, combinée à une forte coalition de combats. Nous avons intercepté 99% des menaces lancées sur Israël", a déclaré Daniel Hagari, le porte-parole de Tsahal. Durant cette nuit de tension, le président américain, Joe Biden a réuni son équipe de sécurité nationale et s’est entretenu avec Benyamin Nétanyahou pour l’exhorter à ne pas riposter.
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