Colère d'Israël après l'accord entre le Fatah et le Hamas
Selon Benjamin Netanyahu, “l'Autorité palestinienne doit choisir entre la paix avec Israël et la paix avec le Hamas. Il ne peut pas y avoir de paix avec les deux parce que le Hamas
s'efforce de détruire l'Etat d'Israël et le dit ouvertement” .
De son côté, le ministre israélien des Affaires
étrangères Avigdor Lieberman menace de mesures de rétorsion :
“Avec cet accord une ligne rouge a été franchie ... nous disposons d'un
vaste arsenal de mesures telles que la suppression du statut de VIP pour Abou
Mazen (Mahmoud Abbas, le président palestinien) et Salam Fayyad (le Premier
ministre palestinien) ce qui ne leur permettrait plus de circuler librement" en
Cisjordanie”.
Réaction prudente ce matin de Washington. “Comme nous l'avons dit dans le passé, les Etats-Unis soutiennent une
réconciliation entre les Palestiniens dans des termes qui soutiennent la cause
de la paix. Le Hamas, toutefois, est une organisation terroriste qui prend des civils
pour cible. Pour jouer un rôle constructif afin de parvenir à la paix, tout
gouvernement palestinien doit... renoncer à la violence, respecter les
accords conclus dans le passé et reconnaître le droit à l'existence d'Israël” déclare le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, Tommy
Vietor dans un communiqué.
Après plus d'un an et demi de discussions infructueuses, des délégations du Hamas et du Fatah réunies hier au Caire ont décidé de former dans les prochains jours un
gouvernement transitoire, en vue d'élections présidentielle et législatives
d'ici un an.
Cet accord a été trouvé par le biais d'une médiation égyptienne.
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