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Après la Tunisie et l'Egypte, l'Algérie?

La chute de Moubarak a suscité un immense espoir en Algérie. L'opposition espère que ce pays va être touché aussi par le "vent de la démocratie et de la liberté". Mais un impressionnant déploiement de forces de l'ordre attend les manifestants qui ont l'intention de se mobiliser aujourd'hui à l'appel de partis d'opposition, de la ligue algérienne de défense des droits de l'homme, de syndicats et d'associations.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Radio France ©El Watan)

Plusieurs marches ou rassemblements sont prévus dans tous le pays, pour "changer le système" mais entre 25.000 et 30.000 policiers étaient en position dans la capitale dés hier. Le marche d'Alger n'a pas reçu d'autorisation en vertu d'une interdiction en vigueur depuis 2001.
Les manifestants ont néanmoins rendez-vous à la Place
de la Concorde à 11H00. Ils ont prévu de se rendre à la Place des Martyrs aux pieds de la Casbah et à l'entrée de
Bab el Oued.

Le journal El Watan décrit ainsi la situation ce matin : “Un trafic ferroviaire suspendu, des gares fermées, des bus au compte-gouttes, des barrages fixes installés un peu partout, une circulation routière perturbée, en ce samedi 12 février, Alger ressemble à un établissement pénitentiaire surveillé soigneusement par les services de sécurité.”

“Il y a des ressemblances assez fortes...Le pays est un pays qui reste extrêmement pauvre. Les Algériens continuent à fuir leur pays sur des embarcations de fortune... Il va y avoir une émulation dans les sociétés arabes aujourd'hui...Et ça inquiète beaucoup les dirigeants de ces pays, les dirigeants occidentaux... et bien sur Israël” explique Gilles Kepel, professeur à Sciences po sur France Info.

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