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Poutine et son parti au centre des législatives de dimanche en Russie

Il domine la scène politique russe depuis une décennie. Et même si le scrutin de dimanche pourrait montrer les premiers signes d'affaiblissement du camp Poutine, l'ex-et-futur président russe reste, avec son parti, totalement incontournable.
Article rédigé par Gilles Halais
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Sergei Karpukhin Reuters)

Les quelque 110 millions d'électeurs russes sont appelés aux urnes dimanche pour désigner les 450 députés de la Douma, la chambre basse du Parlement.
Dans la chambre sortante élue en 2007, le parti Russie unie (proche du pouvoir) avait décroché une confortable majorité des deux tiers, soit 315 sièges. Occupés pour beaucoup par des apparatchiks et des représentants des milieux d'affaires proches du pouvoir.

Cette fois encore, Russie unie est assuré de l'emporter. Le parti de Poutine joue sur du velours avec des grands médias aux ordres, et un système électoral taillé sur mesure : un scrutin proportionnel par listes et un seuil fixé à 7% qui barre l'entrée de la Douma aux outsiders.

Pourtant, de récents sondages montrent les premiers signes d'effritement de la popularité du président Dmitri Medvedev et de son puissant Premier ministre Vladimir Poutine.
Il y a quelques jours, Poutine a même été hué dans une arène sportive de Moscou, du jamais vu depuis son accession au pouvoir en 2000.

Un simple reflux électoral - tout revers est exclu - serait embarrassant pour le pouvoir à quatre mois de la présidentielle qui doit signer le retour de Poutine au Kremlin.
L'homme fort du pays, ex-agent du KGB, a déjà effectué deux mandats de 2000 à 2008. La Constitution lui interdisant d'enchaîner un troisième mandat, il avait fait élire son Premier ministre, afin de pouvoir reprendre tranquillement le manche à l'issue de cette parenthèse.
Dmitri Medvedev reprendra son porte de Premier ministre après le retour de son mentor au Kremlin.

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