Pour son dernier voyage, la navette américaine emporte un module scientifique qui doit étudier des mystères de l'univers
Il s'agit du 25e lancement d'Endeavour, la plus récente des trois navettes
de la flotte, en service depuis 1992, et l'avant-dernier vol d'un orbiteur. Il emporte six astronautes, dont un Italien.
L'ultime lancement d'une navette, le 135e, celui d'Atlantis, est prévu en
juillet à une date indéterminée.
Le principal objectif de la mission de 16 jours d'Endeavour, reportée une première fois le 29 avril en raison d'un problème électrique, est l'acheminement vers l'ISS du spectromètre magnétique Alpha 2 (AMS), un module expérimental de sept tonnes et de deux milliards de dollars.
L'AMS vise à s'attaquer aux plus grands mystères de l'univers, comme l'existence de l'antimatière ou de la nature de la matière noire invisible.
Endeavour achemine aussi le module de fret Express Logistic Carrier qui sera attaché de façon permanente à l'ISS, dont l'exploitation a été prolongée jusqu'à au moins 2020.
Quelque 500.000 personnes étaient venues voir le lancement d'Endeavour, près de Cap Canaveral, en Floride.
Les Soyouz russes à la rescousse
L'équipage d'Endeavour comprend Mark Kelly (47 ans), le copilote Gregory Johnson (48 ans) et quatre spécialistes de mission: Mike Fincke (44 ans), Drew Feustel (45 ans), Greg Chamitoff (48 ans) et l'Italien Roberto Vittori (46ans), de l'Agence spatiale européenne (ESA).
Après le dernier vol d'une navette, les Etats-Unis dépendront des Soyouz russes, à 51 millions de dollars le siège, pour acheminer leurs astronautes vers l'ISS le temps qu'un autre vaisseau américain, probablement commercial, prenne la relève en 2015 au mieux.
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