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Plusieurs capitales européennes expulsent les diplomates syriens

Lamia Chakkour, l'ambassadrice de Syrie a Paris, va devoir quitter la France. L'annonce a été faite ce midi par le président de la République, François Hollande, en réponse au massacre de Houla, dans le centre-ouest de la Syrie, qui a fait ce week-end près de 100 morts, dont 49 enfants et 34 femmes, certains exécutés de plusieurs balles dans la tête. Washington, Berlin, Londres, Madrid, Amsterdam, Canberra et Rome (entre autres) ont pris des décisions similaires.
Article rédigé par Olivier Bénis
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Cette décision sera
notifiée à l'ambassadrice "aujourd'hui ou demain ", a déclaré
le chef de l'Etat à l'issue d'un entretien avec le président béninois Thomas
Boni Yayi. "C'est une décision pas unilatérale de la France, mais concertée
avec nos partenaires
", a-t-il précisé, Berlin, Londres et Rome annonçant des mesures similaires. François
Hollande a par ailleurs annoncé une réunion du groupe des pays "amis de la
Syrie
"
au début du mois de juillet, à Paris.

Le massacre de Houla a provoqué
l'indignation de la communauté internationale. "Il y a une limite à la patience ", a notamment
déclaré le Premier ministre turc Recep Tayyip. Lors d'un entretien hier,
François Hollande et le Premier ministre britannique, David Cameron, sont
convenus "d'agir ensemble pour accroître la pression de la communauté
internationale sur Bachar al-Assad
". Dans un entretien au Monde publié
aujourd'hui, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, affirme
pour sa part que le président syrien "doit quitter le pouvoir ".

Après que le Conseil de
sécurité des Nations unies a condamné, à l'unanimité, le massacre de Houla, le médiateur
international Kofi Annan s'est rendu aujourd'hui à Damas pour y rencontrer le président
syrien Bachar al-Assad.

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