Pays-Bas : la tentation populiste
Les Pays-Bas votent après-demain, mercredi 15 mars. Le candidat anti-système est au coude-à-coude avec le Premier ministre sortant.
Une cité-dortoir à quelques encablures d'Amsterdam : Almere est la ville la plus récente des Pays-Bas, la plus métissée aussi, 30% d'immigrés et un chômage très bas, 5,5%. Pourtant, c'est un bastion de Geert Wilders, le député xénophobe. Ils sont rares à reconnaître voter pour lui, mais visiblement nombreux à ressentir un ras-le-bol de l'immigration.
Un sentiment de perte d'identité
L'immigration fait pourtant partie de l'histoire de la ville d'Almere. 38 nationalités cohabitent sans problème particulier, mais c'est le deuxième ressort du vote pro-Wilders, un sentiment de perte d'identité. Et Geert Wilders ne s'en prend pas qu'aux musulmans, mais à tous les étrangers. Ils jouent avec les peurs de chacun des électeurs et troisième élément qui fait mouche ici, il appelle à sortir de l'Union européenne.
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