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Législatives serrées en vue aux Pays-Bas
Les élections législatives aux Pays-Bas, le 15 mars 2017, s’annoncent très serrées entre le parti du Premier ministre Mark Rutte et le parti anti-islam de Geert Wilders. Ce dernier, même s’il arrivait en tête, pourrait ne pas gouverner faute de coalition. Aucun autre parti ne voulant s’associer à l’extrême-droite.
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Ils ne sont pas moins de 28 partis à briguer les suffrages des 13 millions d’électeurs. 150 sièges sont à pourvoir. «Les élections vont créer un Parlement très divisé», explique à l’AFP Geerten Waling, historien politique à l'Université de Leiden.
Un émiettement qui probablement va imposer une coalition de gouvernement. Or, cela pourrait jouer des tours au populiste Geert Wilders, le candidat anti-immigration. Longtemps son parti, le PVV, a été donné vainqueur. Mais aucun autre parti politique ne veut s’allier à lui pour gouverner. Ceci explique le récent recul de Wilders dans les sondages.
Mais cela ne simplifie pas pour autant que la campagne de l’actuel Premier ministre soit un lit de roses. Il doit absolument contrer le PVV, ce qui l’a conduit à tenir des propos que son adversaire ne démentirait pas. Dans une publicité, il visait ces personnes qui «refusent de s’adapter et critiquent nos valeurs, (et qui) doivent se comporter normalement ou s’en aller.»
Quoi qu’il en soit, la période post-électorale sera très compliquée. Les négociations pourraient prendre des semaines pour trouver une coalition. Parmi les possibles hommes clés, apparaît Jesse Klaver. A 30 ans, l’écologiste a le vent en poupe.
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