Guerre entre le Hamas et Israël : des questions après le bombardement d'un hôpital à Gaza

Après le bombardement qui a touché l'hôpital al-Ahli Arabi à Gaza, mardi 17 octobre, plusieurs questions demeurent. Le nombre de victimes est encore incertain. Le ministère de la Santé palestinien déplore 471 morts et le Hamas compte plus de 500 victimes. Ce bilan pourrait s'expliquer par la présence de Gazaouis venus se réfugier dans l'hôpital. Selon d'autres sources, le nombre de victimes serait inférieur à celui qui a été annoncé par le Hamas. Les renseignements européens parlent de 10 à 50 morts. 

Les différents camps se rejettent la responsabilité 

Le responsable du drame n'est toujours pas connu. Israël s'est défendu en attribuant l'attaque à un tir de roquette raté d'un mouvement islamiste palestinien et assure détenir des documents, des cartes et un enregistrement où deux membres du Hamas évoquent la responsabilité de leurs alliés. Cette version est corroborée par les États-Unis, qui disent disposer d'images satellites indiquant que les tirs provenaient des combattants palestiniens à Gaza. Le Djihad islamique a qualifié ces accusations de mensongères et a affirmé qu'une bombe larguée par un avion de l'armée israélienne a causé l'explosion. Cette théorie semble toutefois difficile à prouver.