Guerre entre Israël et le Hamas : Elon Musk se dit prêt à fournir Internet aux ONG à Gaza
Des réseaux internet, il ne reste rien ou presque à Gaza. Les bombardements, puis la pénurie du carburant qui alimente les générateurs électriques, tout cela a placé l'enclave palestinienne en zone blanche. Alors, Elon Musk va-t-il permettre aux habitants de Gaza de se connecter à Internet ? Le milliardaire américain, à la tête du réseau de satellites Starlink, s'y est dit prêt lundi 27 novembre, lors d'une visite en Israël.
L'idée serait de limiter l'accès aux organisations internationalement reconnues, explique l'entrepreneur, comme les ONG. Le mois dernier, Elon Musk avait en effet proposé d'utiliser Starlink pour faciliter les communications avec des "organisations d'aide internationalement reconnues" dans l'enclave palestinienne, une proposition rejetée à l'époque par les autorités israéliennes, qui craignaient de voir le Hamas utiliser Starlink pour des activités terroristes.
Israël veut un droit de regard
Le ministère des communications affirme donc avoir conclu un accord avec Elon Musk : aucune utilisation du réseau satellite dans la bande de Gaza sans une validation par l'administration israélienne. Cet accord n'a pas été confirmé par l'imprévisible milliardaire américain. L'an dernier, il avait refusé de fournir une connexion satellite à l'armée ukrainienne.
Depuis Israël, il s'est contenté d'un tweet énigmatique : "Les actes comptent plus que les mots".
Dans un message adressé à Elon Musk sur X, le ministre israélien des Communications Shlomo Karhi a déclaré espérer que cette visite de l'entrepreneur en Israël "servira de tremplin pour des projets futurs et renforcera votre relation avec le peuple juif et les valeurs que nous partageons avec le monde entier".
Ce voyage intervient alors que le sulfureux homme d'affaires a suscité la polémique plus tôt ce mois-ci après avoir publiquement approuvé un message antisémite sur X affirmant que les membres de la communauté juive entretiennent la haine contre les Blancs. La Maison blanche avait alors accusé Elon Musk de faire une "promotion abjecte de la haine antisémite et raciste" en donnant crédit à
des théories conspirationnistes. Plusieurs grands groupes ont annoncé dans la foulée la suspension de leurs publicités sur la plateforme X, anciennement Twitter.
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