Cessez-le-feu au Proche-Orient : une victoire de la diplomatie ?
Maître de conférence en histoire et civilisation des États-Unis à Paris-Sorbonne, Annick Cizel explique vendredi 21 mai sur le plateau du 23 heures de Franceinfo le rôle qu’a eu la diplomatie dans le cessez-le-feu qui a été instauré entre Israël et le Hamas.
Les tensions au Proche-Orient entre Israël et le Hamas restent vives mais un cessez-le-feu a été mis en place. Sur le plateau du 23 heures de Franceinfo vendredi 21 mai, Annick Cizel, maître de conférence en histoire et civilisation des États-Unis à Paris-Sorbonne, revient sur l’importance de la diplomatie dans cette décision. "La première gagnante je crois, c’est quand même la diplomatie. Même s’il y a évidemment un énorme bémol : à long terme, rien n’est réglé, comme c’est le cas depuis 1948. Et même à court terme, le cessez-le-feu est extrêmement précaire", rappelle-t-elle.
Quel rôle ont joué les États-Unis ?
Annick Cizel rapporte que "les observateurs proches de la Maison Blanche disent que Joe Biden a vraiment empêché, convaincu Benjamin Netanyahou de ne pas lancer d’attaque terrestre envers le Hamas donc il y a eu une force de désescalade qui venait de Washington". Et dans le même temps, "quand les Palestiniens demandent ce soutien aux Occidentaux, les États-Unis se retrouvent dans ce jeu difficile d’équilibriste à un moment où ils négocient avec l’Iran, l’ennemi premier d’Israël, par la médiation européenne. Ils doivent donner des gages à Israël dans le même temps s’ils veulent pouvoir ne s’aliéner aucun des deux. C’est très compliqué", souligne-t-elle.
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