Bande de Gaza : 90 personnes tuées dans le bombardement le plus meurtrier d'Israël
La détresse près des corps des disparus. Un père est penché sur la dépouille de son fils et une grand-mère dont les enfants et petits-enfants ont été tués. Ces images insoutenables ont été prises après les frappes israéliennes les plus meurtrières depuis le début de la guerre à Gaza. Dans la matinée du samedi 10 août, avant la levée du jour, trois missiles se sont abattus sur une mosquée de la ville de Gaza. Dans ce complexe se trouvait également une école coranique où 250 déplacés palestiniens étaient abrités. Certains dormaient au moment des frappes, d'autres priaient dès l'aube dans le lieu de culte.
Des frappes condamnées par la communauté internationale
"Tous ceux qui étaient ici sont des civils. Ils logeaient avec nous dans ces salles parce que leur maison avait été frappée auparavant. Ils n'avaient aucun autre endroit où s'abriter", explique un habitant. Le plafond de la mosquée a été perforée par l'un des missiles. Selon Israël, une vingtaine de militants du Hamas et du Jihad islamique, parmi lesquels des commandants, opéraient à partir de l'enceinte frappée. Le monde arabe, les Nations unies et l'Union européenne condamnent fermement les frappes d'Israël, à l'image de la France ou encore du Royaume-Uni.
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