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Naufrage du ferry : ce que reprochent les parents des victimes aux autorités

Les parents des lycéens disparus dans le naufrage du "Sewol" dénoncent l'incompétence du gouvernement coréen.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
L'épave du "Sewol", le 17 avril 2014, au large de la Corée du Sud. (JEOLLANAM-DO PROVINCE OFFICE / AFP)

Ils sont en colère. Les parents des lycéens disparus dans le naufrage d'un ferry au large de la Corée du Sud ont accusé, vendredi 18 avril, d'incompétence le gouvernement, les secours et l'équipage du bateau. Selon un dernier bilan, 25 corps ont été retrouvés. Sur les 475 personnes à bord du Sewol, dont plus de 300 lycéens, 179 personnes sont saines et sauves. Il en manque 271 à l'appel.

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Le capitaine n'était pas à la barre

Ce n'est pas le capitaine, Lee Joon-Seok, qui était aux commandes au moment du drame, mais son troisième lieutenant. Et Lee Joon-Seok a quitté le navire alors que des centaines de passagers étaient coincés dans l'épave et qu'ils avaient reçu la consigne de ne pas bouger de leur siège ou leur cabine après l'immobilisation du ferry.

Entouré d'équipes de télévision dans les bureaux des gardes-côtes, le capitaine a présenté jeudi ses excuses. "Je suis vraiment désolé pour les passagers, les victimes et les familles", a-t-il déclaré.

Le mensonge des autorités ?

Depuis quelques jours, les parents, dévorés par l'angoisse et le chagrin, critiquent violemment les autorités, accusées d'indifférence et de tromperie. "Le gouvernement a menti, hier", a déclaré vendredi un homme, qui dit parler au nom de tous les parents, dans une intervention retransmise en direct à la télévision sud-coréenne.

Il affirme n'avoir vu sur le site du drame que quelques embarcations et plongeurs, loin des 500 plongeurs, 169 bateaux et 29 aéronefs que les autorités affirment avoir envoyé sur les lieux. "J'en appelle à tous. Est-ce ainsi que les choses se passent en Corée du Sud ? Nous vous supplions une fois de plus, je vous en prie, sauvez nos enfants", a-t-il encore demandé. 

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