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Obamacare : Obama s'excuse de certains effets indésirables

Le président américain se dit "désolé" que des Américains perdent leur assurance-maladie, à cause de l'entrée en vigueur de la réforme de la santé - des compagnies d'assurance ont commencé à résilier leurs contrats devenus illégaux. En cause également, la mise en place chaotique du nouveau portail internet gouvernemental de souscription à une couverture maladie privée...
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

"Je suis désolé qu'ils se retrouvent dans cette situation à cause de promesses que je leur ai faites" : ce mea culpa, on le doit à Barack Obama en personne, jeudi soir sur la télévision NBC. De quoi parle-t-il ? De ces Américains qui ont perdu leur assurance-maladie à cause de sa réforme de la santé. Des compagnies d'assurance ont ainsi commencé, en octobre; à résilier unilatéralement certains contrats devenus illégaux - ce qui a forcé les clients à changer de couverture, avec parfois des augmentations de primes...

Pourtant, Obama n'avait cessé de répéter : "Si vous aimez votre couverture actuelle, vous pouvez la garder" . Le président américain a précisé sa pensée un peu tardivement, en début de semaine : "Ce que nous avons dit est que si vous aviez un de ces forfaits avant la réforme, vous pouviez le garder, s'il n'a pas changé depuis que la loi a été adoptée" .

Un site Internet chaotique

Cette polémique s'ajoute donc à une autre, plus ancienne, qui date de la mise en place, début octobre, du portail internet gouvernemental de souscription à une couverture maladie privée pour les Américains qui n'en avaient pas jusque-là. Le site fonctionnait très mal à son lancement... Ce qui a provoqué une certaine nervosité dans le camp démocrate, très préoccupé par les prochaines élections de mi-mandat.

D'où ce nouveau mea culpa. "Nous avons travaillé dur. Mais évidemment nous n'avons pas assez bien travaillé, et je le regrette" . Une fois l'auto-flagellation passée, le président a tout de même défendu "sa" réforme : lorsque le site web fonctionnera bien, une majorité de personnes "s'en sortira mieux",  avec une assurance-maladie de meilleure qualité qu'auparavant.

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