Obama à La Nouvelle-Orléans

Barack Obama est arrivé jeudi à La Nouvelle-Orléans pour sa première visite en tant que président 4 ans après KatrinaBarack Obama est arrivé jeudi à La Nouvelle-Orléans pour sa première visite en tant que président 4 ans après Katrina

Son prédécesseur à la Maison Blanche, George W. Bush, avait été vivement critiqué pour la lenteur de sa réaction face à la catastrophe qui a frappé fin août 2005 la ville de Louisiane, autrefois un haut lieu du tourisme.

Barak Obama s'était notamment engagé à aider à la reconstruction de la cité des bords du Mississippi.

Des secteurs touristiques comme le vieux "carré français" se sont à peu près remis du passage de Katrina tandis que d'autres quartiers peinent à reprendre un cours normal.

Baraka Obama s'était rendu la dernière fois à la Nouvelle-Orléans début 2008, pendant la campagne électorale. "Nous ne nous sommes pas contentés de faire des promesses, nous les avons tenues", a déclaré jeudi le porte-parole de la Maison blanche, Robert Gibbs.

L'aide aux régions sinistrées a été depuis janvier une priorité du gouvernement, ce que le gouverneur de la Louisiane, Bobby Jindal, un républicain, a salué et reconnu. 80% de la ville de La Nouvelle-Orléans ont été inondés à la suite du passage de Katrina. Il y a eu environ 1.500 morts et 80 milliards de dollars de dégâts.

Lors de son déplacement à La Nouvelle-Orléans, Barak Obama s'est donné aussi l'occasion de répliquer aux attaques du secteur de l'assurance-santé contre son projet de réforme de la santé. Il s'en est pris notamment aux publicités en lançant : "Ne les laissez pas vous duper. Nous irons au bout. Nous nous battrons pour cela !".

"Leurs actions ont baissé depuis que la commission des Finances a approuvé ce projet. Ils (les assureurs) deviennent nerveux. Soit dit en passant, ils ont engrangé de fabuleux bénéfices au cours des dix dernières années", a ajouté le président américain.

Son projet de réforme prévoit d'étendre la couverture maladie à tous les Américains et de réduire les coûts. Certaines versions qui circulent au Congrès préconisent aussi la création d'une assurance-santé publique pour stimuler la concurrence et faire baisser les cotisations.

La réforme a franchi une étape importante mercredi avec l'approbation par la commission des Finances du Sénat d'une version du projet.