Nucléaire: Téhéran veut de nouvelles discussions
Le gouvernement iranien veut une nouvelle série d'échanges sur le sujet du combustible nucléaire à usage civilLe gouvernement iranien veut une nouvelle série d'échanges sur le sujet du combustible nucléaire à usage civil
"Nous sommes prêts à une nouvelle série de discussions techniques afin de s'assurer que l'on tiendra compte de nos inquiétudes sur des points techniques, en particulier la question des garanties sur le livraison du combustible", a souligné l'ambassadeur iranien auprès de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Ali Ashgar Soltanieh.
Le mois dernier L'Iran, la France, la Russie et les Etats-Unis avaient discuté durant deux jours et demi au siège de l'AIEA sur un accord permettant d'assurer à Téhéran la livraison de combustible nucléaire pour son réacteur de recherche de Téhéran.
Aux termes de cet accord, l'Iran devait exporter la majorité de l'uranium enrichi faiblement à des fins d'enrichissement supplémentaire en Russie. La France assurerait ensuite la transformation en combustible nucléaire nécessaire pour faire fonctionner le réacteur en question.
Moscou, Paris et Washington ont rapidement donné leur accord à la proposition, mais pas Téhéran. Interrogé sur l'option avancée par le gouvernement iranien d'acheter du combustible nucléaire, l'ambassadeur iranien auprès de l'agence onusienne a cependant déclaré : "nous attendons de pouvoir, comme tout autre pays, acheter (du combustible) et le payer sans aucune autre condition, bien entendu dans le cadre du système des garanties de l'AIEA."
M. Soltanieh a insisté sur le fait que la question de la garantie de la livraison du combustible s de l'AIEA était "l'élément-clé".
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