Reportage "Du bon temps en famille et de l'argent" : sur les Champs-Élysées, feu d'artifice géant et meilleurs vœux pour 2024

Environ un million de personnes ont passé le réveillon du Nouvel An sur les Champs-Élysées, à Paris, pour assister au décompte et au traditionnel feu d'artifice.
Article rédigé par franceinfo - Adel Beloumri
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Le feu d'artifice devant l'Arc de Triomphe, sur les Champs-Elysées, le 1er janvier 2024 à Paris. (BERTRAND GUAY / AFP)

Vous avez peut-être fêté le passage à 2024 sur les Champs-Élysées à Paris ? Environ un million de personnes étaient dans la nuit du dimanche 31 au lundi 1er janvier sur la mythique avenue parisienne. Des Français ou des touristes étrangers sont venus des quatre coins du monde pour admirer le spectacle et le feu d'artifice géant.

Il fallait en effet arriver tôt pour être au plus près du spectacle. "On cherche un restaurant, lance Sarah, venue avec sa famille, parce qu'on a réservé pas très loin des Champs-Elysées. Mais le problème, c'est que si on sort, on ne peut plus rentrer, ou alors il va falloir faire un grand détour, être fouillé... Il y a une queue d'une heure, c'est un peu compliqué."

Files d'attente monstres

Il y a des fouilles et des files d'attente monstres dans certaines rues menant aux Champs-Élysées, en raison d'un gros dispositif de sécurité. Mais une fois sur l'avenue, le bonheur est total sur les visages, comme pour la famille de Bénédicte et Benoît, venus du Morbihan pour les vacances. Une fois le décompte affiché, comme d'habitude, tout le monde sort son téléphone. Puis vient le feu d'artifice de dix minutes. La foule s'embrasse et se souhaite "bonne année !".

Alors, qu'est-ce qu'on souhaite pour l'année 2024 ? "Du bon temps en famille et de l'argent !", répond l'un des participants. "Une stabilité, vu l'inflation, c'est vrai que les fins de mois sont de plus en plus durs", souhaite un autre. "Il faut qu'ils augmentent nos salaires, la vie est trop chère", conclut une femme. De l'argent, ce vœu revient souvent après cette année marquée par l'inflation.

Les spectateurs doivent désormais rentrer à la maison. "On va essayer de prendre le RER C, mais s'il n'y en a pas on va marcher." Heureusement, à Paris et en banlieue, plusieurs lignes de transports fonctionnaient gratuitement toute la nuit.

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