Cet article date de plus de douze ans.

Nicolas Sarkozy, un "jeune retraité" qui veut "une nouvelle vie"

L'ex-président français, Nicolas Sarkozy, a -aussi- parlé de lui jeudi soir lors d'une conférence à New York. Il aspire à une "nouvelle vie". Une vie pour "faire", dans la politique "ou ailleurs".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (BEHAR ANTHONY Sipa)

Nicolas Sarkozy l'a lui-même souligné,
c'était son "premier discours" depuis son départ de l'Elysée en
mai. Jeudi, l'ancien président de la République est intervenu à New York devant
des banquiers lors d'une conférence
. Et il a parlé de lui. De sa "nouvelle
vie"
. Sans déplacements, décisions d'Etat ni caméras. En costume et arborant
une barbe de trois jours, il n'a accordé que quelques secondes à la presse. Une
photo à l'entrée de l'hôtel luxueux qui accueillait la conférence et un simple "merci, merci
beaucoup"
lancé aux journalistes.

"Je veux une
nouvelle vie, mais pas seulement pour faire des conférences (...) ce que j'aime
ce n'est pas la politique, c'est faire, faire dans la politique ou
ailleurs" (Nicolas Sarkozy)

C'est donc pendant la
conférence, devant 400 banquiers invités par la banque brésilienne BTG Pactual
que Nicolas Sarkozy, 57 ans, a parlé du "nouveau lui".
Il s'est brièvement présenté en anglais au début de son intervention. Les déclarations ont été
publiées par le site d'information new-yorkais, French Morning .
"Je suis un jeune
retraité. Jeune peut-être, retraité sûrement. Je n'ai pas travaillé depuis cinq
mois, je n'ai jamais eu des vacances aussi longues de ma vie, et le pire c'est
que je suis heureux de cette situation"
. Heureux, mais pas convaincu qu'il
va rester en congés. "Je veux une nouvelle vie, mais pas seulement
pour faire des conférences (...) ce que j'aime ce n'est pas la politique, c'est
faire, faire dans la politique ou ailleurs"
.

Un avenir dans l'entreprise ?

Nicolas Sarkozy a
également ouvert la porte de son avenir au monde de l'entreprise, "j'aimerais
tellement montrer qu'on peut avoir été un politique et comprendre l'entreprise. Parfois, il y a des chefs
d'entreprise qui sont devenus de grands politiques. Il est très important dans
tous les pays qu'il y ait des passerelles. Vous savez, je ne connais pas
l'amertume. Je me suis battu pour gagner, j'ai gagné une fois et perdu une autre
fois. C'est la vie. Je ne m'en plains pas"
.

Il a ensuite parlé de la crise en Europe, du couple franco-allemand, et
des pays émergents. Son intervention a duré 50 minutes.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.