New Delhi : plusieurs quartiers bouclés après la mort de l'étudiante violée
"S'il vous plaît,
gardez votre calme et en même temps, nous devons garantir que tout ce qui est
possible pour assurer la sécurité des femmes est fait ", a déclaré le
chef du gouvernement local de New Delhi Sheila Dikshit. Les forces de l'ordre
tentent de maintenir le calme, après l'annonce vendredi soir du décès de la
jeune étudiante qui avait été victime d'un viol collectif, le 16 décembre
dernier, dans un bus de la capitale.
Dès samedi matin, la
population commençait à sortir dans les rues en Inde, en mémoire de l'étudiante
décédée. Dans un communiqué, le commissaire de police Neeraj Kumar a demandé le
maintien du calme. La zone du centre-ville qui entoure le monument de la Porte
de l'Inde a été bouclée, ainsi que dix stations de métro.
Les manifestations
"pacifiques " autorisées
La police a toutefois
rappelé que les manifestations pacifiques étaient tolérées, mais seulement dans
certains quartiers de la ville. Des centaines de policiers ont été déployés,
pour éviter tout débordement.
Le viol collectif d'une
étudiante de 23 ans, qui avait ensuite été battue à coups de barres de fer et
jetée d'un bus en marche, avait donné lieu à plusieurs jours de manifestations
violentes opposant des habitants aux forces de l'ordre. Les manifestants
demandaient une plus grande sécurité pour les femmes dans le pays. L'Inde est
en effet un pays dangereux pour la gent féminine : à New Delhi, un viol a lieu
toutes les 18 heures.
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