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Trois Arabes dans la liste Forbes des femmes les plus puissantes du monde

Depuis 2004, le magazine américain Forbes publie un classement annuel des femmes les plus influentes de la planète. Cette année encore, ce sont les Américaines qui raflent la mise avec 59 places. Les femmes arabes s'imposent au fil des ans. Trois héritières figurent sur la liste 2015.

Eléonore Abou Ez

France Télévisions

Publié le 02/06/2015 08:02 Mis à jour le 02/06/2015 10:34

Temps de lecture : 1min

Lubna Al Qasimi, Raja Al Gurg et Lubna Olayan. (Forbes )

Elles ne sont pas encore dans le top 10, mais elles sont sur la liste.

Trois femmes arabes, deux Emiraties et une Saoudienne ont étés choisies comme étant parmi les femmes les plus puissantes au monde. Une belle reconnaissance pour ces trois personnalités venant de pays où la parité et les droits des femmes sont loin d’être acquis.

Les Emiraties, Philanthropie et Business
L’Emiratie Cheikha Lubna Al Qasimi, classée 42 ème sur la liste, a été choisie dans la catégorie "Politique". Agée de 53 ans, elle est ministre de la Coopération internationale et du Développement.

Elle fut aussi la première femme dans l’histoire du pays à occuper un poste au gouvernement en 2004, soit deux ans avant que les femmes émiraties n’obtiennent le droit de vote.

Forbes met en avant le développement de ses actions philanthropiques qui ont dépassé, en 2013, les 5 milliards de dollars.

Cheikha Lubna Al Qasimi lors d'un sommet à Abou Dhabi en mars 2013. (AFP/STR)

On retrouve dans la catégorie «Business», une autre femme émiratie. Raja Easa al Gurg dirige le groupe commercial familial créé par son père, et préside le Conseil des femmes d’affaires de Dubaï. Elle est aussi connue pour ses activités philanthropiques.

Et l’Arabie
Parmi les femmes d’influence arabes, il y a une habituée du classement Forbes : la femme d’affaires saoudienne Lubna Olayan, 59 ans, qui se trouve cetta année à la 67 ème place. Elle est à la tête de l’un des plus grands conglomérats du Proche-Orient.

Un paradoxe dans cette société ultra conservatrice où les femmes voteront pour la première fois en 2015.