Moyen-Orient : une année de contrastes
En 2020, le Moyen-Orient a été durement par l’épidémie de coronavirus et l’explosion de Beyrouth en juillet, mais aussi marqué par la signature d’accords de normalisation entre plusieurs pays. Retour sur une année entre drames et avancées diplomatiques.
Le Moyen-Orient, comme le reste de la planète, n’a pas échappé à l’épidémie de coronavirus en 2020. À Jérusalem, en Israël, la lutte contre le virus a pris parfois des allures de course-poursuite, lorsque les forces de l’ordre se sont lancées à la poursuite de juifs ultraorthodoxes refusant de se soumettre aux mesures de confinement et de distanciation. Difficile pour les autorités de faire appliquer ces restrictions décrétées dès le début de la pandémie à la communauté la plus touchée du pays par le Covid-19. 40% de malades dans les unités de soins intensifs sont ultraorthodoxes, alors qu’ils ne représentent que 12% de la population.
Une explosion meurtrière au Liban
Au cœur de l’été, au Liban, une explosion terrible a secoué Beyrouth, faisant plus de 200 morts et 6 500 blessés, alors que le pays affrontait déjà une crise économique, politique et sanitaire sans précédent. Comment a-t-on pu entreposer ainsi, dans le port de la capitale, 2 700 tonnes de nitrate d’ammonium ? Le gouvernement a démissionné, la classe politique tout entière a été montrée du doigt, mais pas question pour les clans qui se partagent le pouvoir de renoncer à leurs privilèges. L’année 2020 au Moyen-Orient est aussi celle d’une avancée : la signature d’accords de normalisation entre Israël, les Émirats arabes unis et le royaume de Bahreïn.
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