Cet article date de plus de treize ans.
Le 15 octobre 2011, la planète s'indigne
Publié le 24/11/2011 14:02
Mis à jour le 25/10/2013 14:58
Le 15 mai 2011, en Espagne, à l'appel de l'organisation «Democracia Real Ya! » est né le mouvement 15-M des «Indignados», en référence à l’essai de Stéphane Hessel. Cinq mois plus tard, le mouvement est devenu planétaire, une journée mondiale des Indignés a lieu le 15 octobre 2011.
«Tous ensemble pour un changement mondial, l'homme n'est pas une marchandise, unissez-vous», à Madrid, des milliers d’«Indignés» convergent vers la place de la Puerta del Sol, qu'ils avaient occupée pendant un mois au printemps.
Réformer le système électoral, lutter contre la corruption, en finir avec la précarité sont leurs principales revendications. (AFP/DANI POZO )
Sur la place Syntagma à Athènes, devant le Parlement, touchés de plein fouet par la crise de la dette de la zone euro, les Grecs n’ont pas hésité à rejoindre les indignés pour rejeter l’Etat libéral et les institutions financières. (AFP/LOUISA GOULIAMAKI )
A l'appel d'Attac et de «Occupy Frankfurt», 5000 indignés se réunissent devant la Banque centrale européenne à Francfort.
L'institut monétaire européen représente pour eux le symbole d'un système financier irresponsable. (AFP/JOHN MACDOUGALL )
«Riches, méfiez-vous, vos jours sont comptés» est l’un des slogans que brandissent les protestataires devant la cathédrale Saint Paul de la City, le cœur financier de Londres.
Dans l’après-midi, des échauffourées éclatent avec la police quand les manifestants essayent de s’approcher du London Stock Exchange (la bourse de Londres).
Le fondateur de Wikileaks, Julian Assange, en liberté conditionnelle et venu soutenir leur combat, est acclamé par des cris de joie. (AFP/LEON NEAL )
Près de 5000 personnes venues de plusieurs pays d'Europe prennent la rue bruxelloise. Associations, syndicats, ONG s’unissent aux indignés pour crier leur mécontentement face aux institutions financières internationales. (AFP/THIERRY CHARLIER )
Bien que le mouvement s’inspire du livre «Indignez-vous» de Stéphane Hessel, la mobilisation en France reste très faible. 450 indignés marchent dans Paris, de Jussieu à l'Hôtel-de-Ville, pour demander "une réelle démocratie" et "la liberté d'opinion". (AFP/MIGUEL MEDINA )
A Rome, la violence est de la partie. Si des indignés invitent à lancer une chaussure sur Silvio Berlusconi, des casseurs en marge du défilé, eux, lancent fumigènes et cocktails Molotov contre les forces de l’ordre. (AFP/ALBERTO PIZZOLI)
A Lisbonne, «Irrespirable», hurlent les indignés. (AFP/LUIS MANUEL NEVES )
La Suisse n’échappe pas au mouvement. Rassemblés sur la place Paradeplatz à Zurich, où se situe le siège d’UBS, les protestataires posent devant une fausse machine à laver, estampillée du logo de l’organisme financier, l’un des le plus puissants au monde. Pas besoin de slogan, le sang sortant de la machine parle de lui-même. (AFP/FABRICE COFFRINI )
A Belgrade, on compare capitalisme et terrorisme. (AFP/ANDREJ ISAKOVIC )
Outre-Atlantique, à l’appel de la journée planétaire des indignés et du mouvement «Occupy Wall Street», démarré le 17 septembre 2011 pour protester contre le pouvoir de la finance et nourri par l'accroissement du chômage des jeunes et des inégalités, des milliers de New-Yorkais se retrouvent dans le célèbre quartier. (AFP/EMMANUEL DUNAND)
A Santiago, ce sont entre 5000 et 10000 personnes, selon les sources, principalement des travailleurs et des étudiants, qui défilent dans la rue. (AFP/HECTOR RETAMAL )
Pendant que les parents manifestent leur mécontentement en occupant diverses villes au Canada, les enfants dans la « kid zone » de Vancouver font de l’art. (AFP/Getty Images/JEFF VINNICK)
A Sydney devant la banque centrale d’Australie, «Puissants, attention à vous, l’Australie est là», semble dire l’un des 2000 indignés portant porte un masque de Guy Fawkes, devenu grâce à la bande dessinée et au cinéma, le symbole d’un défenseur des libertés luttant contre les injustices des puissants. (AFP/MARIANNA MASSEY)
A Hong Kong, les indignés adoptent aussi le slogan «Nous sommes les 99%», en référence au mouvement «Occupy Wall Street» et au 1% de la population américaine qui détient 40% des richesses du pays. (AFP/ED JONES )
En Corée du Sud, les masques du film «Scream», mélangés aux masques de Guy Fawkes, prennent d'assaut Yeouido, le quartier d’affaire de Séoul. (AFP/PARK JI-HWAN )
Les «Occupy Tokyo» déplorent aussi la mauvaise gestion de la crise liée à la tragédie de Fukushima. (AFP/YOSHIKAZU TSUNO)
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