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MH370 : la justice française rappelle l'impératif de transparence

Cinq jours après la découverte d'un fragment d'aile de Boeing 777 à La Réunion, les enquêteurs français et malaisiens se sont réunis ce lundi après-midi à Paris, afin de coordonner leur action dans l'enquête sur la disparition du vol MH370 de la Malaysia Airlines.
Article rédigé par Olivier Boy
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Le directeur général de l'aviation civile malaisien Azharuddin Abdul Rahman à Paris ce lundi © REUTERS/Stephane Mahe)

Cinq jours après la découverte d'un fragment d'aile de Boeing 777 à La Réunion, gendarmes et experts aéronautiques français et malaisiens se sont réunis lundi à Paris afin de coordonner leur action dans l'enquête sur la disparition du vol MH370. Le juge d'instruction voulait d'abord clarifier la situation avec les autorités malaisiennes qui étaient là, mais également avec les autorités et les représentants de l'ambassade d'Australie et de Chine qui participent aussi à cette enquête.

Le juge a rappelé que l'hypothèse privilégiée était celle d'un détournement de l'avion, mais pour des raisons qu'on ignore encore totalement. Il a donc expliqué comment allait se passer l'enquête française, la justice française s'est en effet saisie de l'affaire car quatre des victimes sont françaises.

Priorité de l'enquête : la vérité pour les familles

Le bout d'aile a été retrouvé en France, à La Réunion, il restera donc en France. L'expert judiciaire désigné commencera son travail, comme prévu, mercredi à Toulouse. Le flaperon sera analysé dans un laboratoire militaire à Balma (banlieue de Toulouse).

A chaque étape de l'enquête, le magistrat français a expliqué qu'il y aurait des représentants de la Malaisie, il a garanti une pleine coopération. Il a également appelé à une totale transparence, demandant d'ailleurs le même effort de ce point de vue-là à la Malaisie. Il a rappelé que la priorité, que l'intérêt supérieur de cette enquête, était de garantir la vérité aux familles des 239 disparus, qui vivent depuis presque un an et demi sans savoir ce qui est arrivé à leurs proches.

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