Cet article date de plus d'onze ans.

Mali : les reportages des envoyés spéciaux de France Info

REPORTAGES | Au sixième jour de l'intervention au Mali, la France a engagé mardi des troupes au sol. Objectif : reprendre Diabali, une localité de l'Ouest tombée entre les mains des islamistes. France Info vous propose de retrouver ici les reportages des envoyés spéciaux. Ils étaient mardi auprès des militaires, des blessés et de la population.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Joe Penney Reuters)

C'est un tournant dans la guerre au
Mali. Après la campagne de  bombardements
aériens menée depuis le 11 janvier, la France a engagé des troupes au sol pour
contrer les rebelles djihadistes. Une trentaine de véhicules blindés ont notamment
quitté Bamako mardi soir pour gagner le Nord 
du pays. 

1-Aux portes de Mopti

Le Mali est coupé en deux, avec une ligne de front près de
Mopti où les soldats de l'armée régulière malienne ont établi des barrages pour
contrôler et fouiller tous les véhicules qui arrivent du Nord. Omar Ouhmane, () l'envoyé spécial de France
Info
 a parcouru les 600 kilomètres
qui séparent Bamako de Mopti. Une fois à la "frontière" entre le Nord et le Sud du pays, il a pu discuter avec les passagers des
bus qui viennent du Nord. Un soldat lui raconte notamment qu'il a peur que des
islamistes armés se cachent parmi eux.

2- Près des militaires blessés

Lors de l'offensive pour tenter de reprendre Diabali, les islamistes ont mis à mal l'armée régulière malienne. Etienne Monin, envoyé
par France Info  au Mali la semaine dernière, a pu entrer dans l'hôpital de Ségou, où sont soignés les soldats maliens blessés. L'un d'entre eux lui a raconté comment les djihadistes "ont surpris les militaires " de façon très organisée. Car l'ennemi djihadiste est difficile à appréhender.

3- A l'hôpital de Bamako

Dans la capitale malienne, le
centre hospitalier vient d'ouvrir une unité pour soigner les soldats blessés dans le Nord et évacués d'urgence vers Bamako. Géraldine Hallot, envoyée spéciale de France Info , a visité cette unité. Elle a pu parler au personnel, conscient
de l'état d'urgence dans lequel se trouve le pays et aux civils, venus donner
leur sang. "Je donne mon sang pour ceux qui vont se saigner pour la patrie ",
explique l'un d'eux.

 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.