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Mali : les militaires annoncent qu'ils vont rendre le pouvoir, la Cédéao lève "immédiatement" ses sanctions

Un "accord-cadre" a été signé à Bamako entre la junte et l'organisation régionale de la Cédéao. Lors d'une allocution télévisée, les militaires ont annoncé qu'ils allaient rendre le pouvoir. Dans la foulée, la Cédéao annonce qu'elle va lever "immédiatement" ses sanctions. L'accord prévoit une amnistie générale des putschistes au pouvoir depuis le 22 mars au Mali.
Article rédigé par Clara Beaudoux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

La situation s'accélère au Mali. Un "accord-cadre" a été signé vendredi entre la junte militaire et  la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao). Dans une allocation télévisée vers minuit, les putschistes ont annoncé qu'ils allaient rendre le pouvoir. Aussitôt, la Cédéao a annoncé la levée "immédiate" des sanctions mises
en place contre le Mali.

Le texte, de 5 pages, prévoit la désignation d'un "Premier ministre de
transition, chef du gouvernement et ayant pour mission de conduire la
transition, de gérer la crise dans le nord du Mali et d'organiser des élections libres, transparentes et démocratiques
", a expliqué une source proche de la junte. Selon cet accord, l'intérim sera assuré par le chef du parlement. Quant aux militaires à l'origine du coup d'Etat du 22 mars, ils devraient bénéficier d'une amnistie générale.

La Cédéao menace de recourir à la force dans le nord

La situation reste tendue dans le nord du pays, après la déclaration d'indépendance du territoire de l'"Azawad" par des rebelles touareg.  Dans un communiqué aujourd'hui, la Commission de la Cédéao "rappelle à tous les groupes armés du nord du Mali que le Mali est +un et indivisible+ et qu'elle usera de tous les moyens, y compris le recours à la force, pour assurer l'intégrité territoriale du Mali ". Cette sécession a été immédiatement rejetée par l'Union africaine, l'Algérie voisine, les Etats-Unis et la France.

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