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Mahmoud Abbas "totalement confiant" avant le vote de l'ONU

Le président de l'Autorité palestinienne a affirmé ce dimanche sa confiance totale avant la demande des Palestiniens d'obtenir un statut rehaussé d'Etat observateur jeudi prochain devant l'Assemblée générale de l'ONU.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Mohamad Torokman Reuters)

A Ramallah, devant un millier de Palestiniens venus soutenir l'initiative diplomatique de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas a réitéré son intention d'obtenir de l'Assemblée générale des Nations Unies un statut réhaussé d'Etat observateur pour la Palestine.

"Nous allons à l'ONU totalement confiants dans notre démarche. Nous aurons nos droits parce que vous nous soutenez ", a déclaré le président de l'Autorité palestinienne, haranguant la foule.

Parlant d'une "paix juste à laquelle la communauté internationale est d'accord ", Mahmoud Abbas a ensuite énuméré les exigences de son peuple : un Etat, avec Jérusalem-Est pour capitale. "Sans cela, il n'y a aucun espoir ", a conclu celui qui a succédé à Yasser Arafat en 2005.

Rejoindre les agences de l'ONU

La position de Mahmoud Abbas est fragilisée depuis plusieurs années du fait de la prise de pouvoir du Hamas dans la bande de Gaza et de l'impossibilité d'organiser une élection présidentielle depuis 2009. Pour lui, la reconnaissance de la Palestine en tant qu'Etat, même observateur, à l'ONU serait une grande victoire diplomatique. Et son planning est déjà établi.

"Aujourd'hui, l'ONU. Ensuite, la réconciliation (interpalestinienne) et après notre Etat"

Les Palestiniens, qui ont actuellement le statut "d'entité observatrice" à l'ONU, vont demander ce jeudi l'élévation de leur statut pour devenir "Etat observateur non membre", ce qui leur permettra de rejoindre les agences de l'ONU et éventuellement de saisir la Cour pénale internationale (CPI).

Si l'issue du vote de l'Assemblée générale, où une majorité simple est requise, semble acquise pour les Palestiniens ; ces derniers espèrent obtenir aussi le soutien de grands pays européens.  De leur côté, Israéliens et Américains s'opposent totalement à cette démarche, répétant que la solution au Proche-Orient passe par une reprise des négociations, gelées depuis plus de deux ans.

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