"L’Iran poursuit la mise au point de son arme nucléaire. Je croisqu’il n’y a pas de doute là-dessus", lance ce matin sur I-Télé le ministre des Affaires étrangères. "C’est laraison pour laquelle la France souhaite que nous durcissions les sanctions,sans fermer la voie de la négociation et du dialogue avec l’Iran",poursuit Alain Juppé.Et de rappeler que le présidentSarkozy avait fait deux propositions : un gel des avoirs de la Banquecentrale iranienne – "qui seraitune mesure très dure", explique Alain juppé – et un embargo sur lesexportations de pétrole iranien."Un très mauvais signal adressé à la communauté internationale"Le président américain Barack Obama a promulgué samedi une loi qui prévoitde geler les avoirs de toute institution financière qui ferait commerce avec laBanque centrale iranienne. De son côté, l’Union européenne réfléchit à un possible embargo sur le pétroleiranien. En réponse, Téhéran menace de fermer le détroit d’Ormuz par lequeltransite un tiers du pétrole mondial.Les relations diplomatiques se tendent un peu plus, alors que l’Iranvient de tester de nouveaux missiles de croisière dans la région du détroit d’Ormuz :"Un très mauvais signal adressé à la communauté internationale",avait réagi Paris dès hier.