Les journalistes toujours piégés à Homs
Nicolas Sarkozy parlait prudemment ce matin d'une "amorce de solution" . Mais au final, c'est un nouvel échec. Pourtant la situation est de plus en plus urgente pour la journaliste française Edith Bouvier et pour le photographe britannique Paul Conroy, tous deux blessés mercredi dernier dans un bombardement. Selon un négociateur, "on était prêt d'y arriver, mais à la dernière minute, cela a bloqué alors que les ambulances étaient entrées à Baba Amr" .
Pour le président du Croissant Rouge arabe syrien, Abdel Rahmane Attar, Edith Bouvier aurait refusé de sortir pour rejoindre l'ambulance "si les conditions qu'elle posait n'étaient pas satisfaites. Nous ne savons pas si elle a vraiment refusé : nous n'avons pas pu avoir de contact direct avec elle" . Il précise que de nouvelles négociations pour évacuer les journalistes auront lieu ce mardi.
Pourtant la situation semblait un peu plus encourageante. Depuis vendredi, le Croissant Rouge arabe syrien et le Comité international de la Croix-Rouge parviennent à accéder régulièrement à ce quartier de Homs, toujours soumis à d'intenses bombardements. Aujourd'hui, ils ont réussi à évacuer trois blessés syriens en ambulance. Vendredi, ce sont sept blessés et vingt femmes et enfants malades qui parvenaient à quitter Baba Amr.
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