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Les cinq bonnes nouvelles pour 2013
Crise mondiale, désastres naturels… L’année 2013 ne sera pas que marquée par des catastrophes. Très subjectivement, Géopolis a sélectionné pour vous cinq évènements qui donnent envie de franchir le cap de la nouvelle année.
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Le secteur privé prêt à investir
Certes, les Etats-Unis sont au bord du gouffre fiscal et le spectre de la récession hante le pays. Pourtant, c’est du côté de l’Oncle Sam que nous pouvons attendre de bonnes surprises pour l’année à venir. Les indicateurs économiques pourraient passer au vert grâce à la reprise dans le secteur immobilier, aux progrès en matière de désendettement et à un secteur privé prêt à investir, prophétise le Council on Foreign Affairs. Le pays devrait également bénéficier d’un semblant de stabilité mondiale.
Les frigos d'Amérique latine se remplissent
En 2012, la faim a reculé de 30% en Amérique latine et dans les Caraïbes, selon la FAO. La croissance dans certains pays a permis à la région de mieux se nourrir. Mais certaines populations restent très fragiles : à peine neuf pays sur 33 atteignent le taux de malnutrition défini par l’organisation internationale. L’Argentine, Cuba, le Costa Rica, le Chili, la République Dominicaine, le Mexique et l’Uruguay tirent leur épingle du jeu. Néanmoins, c’est dans ce continent que la faim a le plus reculé dans le monde ces derniers temps.
Le Sida continue à perdre du terrain
Le Sida ne cesse de perdre du terrain dans le monde entier. C’est surtout en Afrique, le continent le plus touché, que les progrès sont les plus impressionnants. Au Malawi, au Botswana, en Namibie et en Zambie, le taux de contamination a diminué de 50%.
Ces chiffres plus qu’encourageants permettent de dire que cette tendance se poursuivra en 2013. D’autant que les traitements commencent à être fabriqués localement, comme en Afrique du Sud ou en Mozambique. De 2005 à 2011, Onusida estime que la mortalité a décru de 25% et le taux d’infection a chuté de 20% au niveau mondial.
L’Europe se fera (un peu) plus tolérante
Si l’Union européenne a tout fait pour durcir sa politique budgétaire (pas plus de 3% de déficit annuel), elle est prête à se montrer plus tolérante en 2013. Face à l’impossibilité des pays, étranglés par les cures d’austérité, de respecter les délais établis, le FMI et la BCE ont fait pression sur Berlin. Résultat : les créanciers des Etats européens feront donc preuve de plus de souplesse. L’Espagne, l’Italie, les Pays-Bas et la France devraient pleinement en bénéficier.
Concrètement, l’Espagne, censé atteindre l’objectif de 3% en 2014, aura jusqu’en 2015 ou 2016 pour résorber ses engagements et respecter au pied de la lettre les règles de Bruxelles. Les pays étranglés par la crise devraient aussi avoir un peu plus de marge de manoeuvre budgétaire. Reste à savoir si ces mesures auront un impact direct sur les Européens qui n’ont pas le cœur à fêter le nouvel an.
God save the baby
Au-delà des potins croustillants qui rempliront les pages des tabloïds dans les mois à venir, la grossesse de la duchesse Kate Middleton est un évènement politique. Petit rappel : le monarque d'Albion est le chef des force armées du Royaume-Uni, il est à la tête de l’Eglise anglicane et des quinze pays du Commonwealth. Un faire-part de naissance est loin donc d'être anodin. Les mariages et les naissances sont capitaux pour la survie de la monarchie britannique.
«Une fois le bébé né, le prince Harry sera relégué au troisième rang dans l’accession au trône. En tout cas, la monarchie est rassurée. L’avenir de la dynastie est garanti au moins pour une génération», analyse le correspondant de la BBC auprès de la cour. Comme le soulignent certains historiens de la Couronne britannique, le premier devoir et la principale ambition de la duchesse de Cambridge, titre de Kate, est de donner un héritier à la famille royale.
En octobre 2011, les représentants du Commonwealth ont donné leur accord pour changer les lois de succession. Désormais, la préférence masculine ne s’appliquera plus. Après le jubilé de la reine en 2012, la naissance de l’héritier(e) sera un temps fort pour les Britanniques.
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