"Les Centrafricains sont morts comme des animaux !" (Pauline, déplacée de Bangui)
La situation est critique en Centrafrique. Les forces françaises continuent leurs opérations de désarmement des combattants de l'ex-rébellion Séléka et des "anti-balaka". En moins de huit jours, cette guerre des milices musulmane et chrétienne terrorise la population. En moins de huit jours, 600 cadavres ont été ramassés rien qu'à Bangui, la capitale.
Ceux qui échappent à ces violences
vont trouver refuge dans différents lieux, églises, mosquées... Mais la plus
grande concentration de déplacés se trouve à l'aéroport de Bangui car il est
contrôlé par les militaires français. Entre 30.000 et 40.000 personnes s'y sont
installées. Parmi elle, Pauline, une grand-mère de 57 ans, désespérée. Elle lance un appel au gouvernement français. Des propos recueillis par Mathilde Lemaire.
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