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Législatives en Côte d'Ivoire, boycottées par le parti de Gbagbo

Ces élections législatives sont censées clore la crise post-électorale de 2010-11. Mais le parti de l'ex-président, actuellement écroué à La Haye, boycotte le scrutin.
Article rédigé par Clara Beaudoux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Thierry Gouegnon Reuters)

Tourner la page : c'est ce que tout le monde attend de ce scrutin en Côte d'Ivoire. Pour la première fois depuis 11 ans, 5,7 millions d'inscrits ivoiriens sont appelés à élire leur Parlement. La coalition soutenant le président Alassane Ouattara est assurée d'emporter la majorité des 255 sièges de la nouvelle Assemblée, faute d'adversaires de taille. En face, le Front populaire ivoirien (FPI) appele au boycott, après l'arrestation ou l'exil de ses principaux responsables, dont Laurent Gbagbo actuellement en prison à la Cour pénale internationale (CPI). Le score du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) sera observé, ainsi que celui de la dizaine de candidats issus du FPI mais se présentant en "indépendant".

La sécurisation du vote est aussi un élément majeur de cette journée, alors que la crise post-électorale dans le pays avait fait 3.000 morts en 2010-2011. Ces mauvais souvenirs ont d'ailleurs resurgi cette semaine avec la mort de cinq personnes au cours de la campagne.

Quelques 150 observateurs internationaux et 3.000 observateurs ivoiriens seront présents dans les bureaux de vote. Par ailleurs, 25.000 membres de forces de l'ordre ivoiriennes, épaulés par 7.000 éléments de la mission de l'ONU (Onuci), veilleront à la sécurité. Les résultats sont attendus en milieu de semaine.

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